France

Inondations dans le Pas-de-Calais : des familles pourraient être contraintes de quitter leur maison définitivement

Le ministre de la Transition écologique n'exclut pas l’idée de devoir forcer des familles à quitter leur maison à cause des sinistres à répétition.

Ils pourraient être obligés de quitter leur foyer. Après les intempéries qui ont touché le Pas-de-Calais, de nombreuses maisons se sont retrouvées inondées. Et pour certaines, ce n’est pas la première fois. D’après le ministre de la Transition écologique, invité sur le plateau de Télé Matin ce jeudi 16 novembre, certaines familles pourraient être contraintes de quitter définitivement leur maison. "On est en train de tout regarder avec l’ensemble des élus. À ce stade, on n’exclut rien", a indiqué Christophe Béchu.

Lors de son déplacement dans le nord du pays la semaine dernière, le ministre a pu constater les dégâts causés par les crues et les pluies à répétition dans le Pas-de-Calais. Il a pu également discuter avec des habitants sinistrés. "J’ai rencontré des gens qui m’expliquaient qu’ils avaient déjà vécu ça il y a quelques années et qui se demandaient dans quelle mesure cela pourrait recommencer", a raconté Christophe Béchu. Ces personnes s’interrogeaient aussi sur la probabilité que cela se répète encore dans les années à venir. Et ce, alors qu'ils avaient promis "à leurs enfants, il y a quelques années, qu’ils n’auraient plus à vivre ce type de situation parce qu’il y avait eu des travaux".

Revoir les grilles des assureurs

C’est pourquoi, le ministre a reconnu ce jeudi matin que toutes les possibilités étaient envisagées afin d’éviter que chaque année ou presque, des habitations soient sinistrées. "On voit bien qu’on ne pourra pas juste passer un trait et dire que globalement on fait un chèque pour accompagner."

Dans le même temps, Christophe Béchu a affirmé sa volonté de retravailler les textes de lois qui déclarent lorsqu’un sinistre peut être caractérisé de catastrophe naturelle. "Avec le dérèglement climatique, les grilles des assureurs ne sont plus adaptées", a-t-il souligné.

publié le 16 novembre à 11h51, Inès Cussac, 6Medias

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