France

Hauts-de-Seine : des parents d'élèves indignés par les uniformes scolaires qui ne sont pas fabriquées en Europe comme prévu

© Birchall Ben/PA Photos/ABACA - Le port de l'uniforme dans les écoles de Puteaux a viré à la polémique. (image d'illustration)

L'expérimentation du port de l'uniforme a viré au cauchemar pour la mairie de Puteaux. Les 900 tenues commandées n'ont pas été fabriquées en Europe comme promis mais au Bangladesh et au Pakistan, rapporte "Le Parisien".

C'est une polémique dont la ville de Puteaux se serait bien passée. Comme le rapporte Le Parisien, cette commune des Hauts-de-Seine a commencé lundi 25 mars l'expérimentation du port de l'uniforme dans trois établissements scolaires mais les parents d'élèves ont été stupéfaits de voir que les tenues ne répondaient pas aux promesses initiales de la mairie. Et pour cause, elles n’ont pas été fabriqués en Europe mais au Bangladesh et au Pakistan, comme l'indiquent les étiquettes de fabrication.

"Alors qu’une des conséquences positives de l’uniforme aurait pu être d’éduquer nos enfants à ne pas devenir victimes de la fast fashion et de la catastrophe écologique et éthique qu’elle représente, on se retrouve avec des tenues fabriquées au Bangladesh", a fustigé une mère de famille auprès de nos confrères. La mairie a également fait part de son étonnement au moment où elle a reçu les uniformes, qu'elles voulaient écoresponsables et fabriqués en Europe. "Ce n’est pas du tout ce qui était prévu", a déploré Vincent Franchi, le premier adjoint au maire de Puteaux.

Un malentendu avec le fabricant

Ce malentendu a néanmoins une explication. Comme le précisent nos confrères, la mairie de Puteaux a commandé des vêtements dans une société utilisant des textiles de pays non européens. "S’il n’était pas légal d’imposer une provenance au prestataire mais seulement des normes, la société désignée par appel d’offres s’était engagée sur une production européenne", a assuré Vincent Franchi. La municipalité assure avoir contacté la société concernée pour lui demander des explications.

publié le 26 mars à 22h07, Quentin Marchal, 6Medias

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