En survolant la ville de Nice, un avion sème la panique chez les habitants
© Urman Lionel/ABACA - L'aéroport de Nice. (image d'illustration)
Dans la soirée du samedi 9 mars, un appareil a été observé à 700 mètres d'altitude juste après son décollage. La réglementation leur impose pourtant aux avions de voler à au moins à 1 500 mètres dans ce secteur.
C'est une trajectoire peu commune qui n'a pas manqué de susciter de vives inquiétudes auprès des Niçois, samedi 9 mars au soir. Comme le rapporte Nice-Matin, au lendemain des faits, un avion de la compagnie Air Portugal a survolé Nice à très basse altitude et a entraîné de nombreuses interrogations sur les réseaux sociaux. Juste après son décollage, l'appareil a été observé à environ 700 mètres d'altitude au-dessus de la ville, soit bien en-dessous des 1 500 mètres imposés par la réglementation.
Comme l'expliquent nos confrères, l'avion n'a pas respecté la trajectoire qui correspond à ce type de vol. Au lieu de réaliser immédiatement un virage sur la droite vers la mer après le décollage, le biréacteur a viré sur la gauche et a survolé le centre-ville de Nice en effectuant une boucle, avant de reprendre sa montée et sa trajectoire vers Lisbonne. Une possible erreur de pilotage Des exceptions existent pour que les avions volent à basse altitude, notamment en cas de danger imminent, mais selon la direction générale de l’aviation civile (DGAC) du Sud-Est, il n'y a pas eu d'autorisation spécifique et la trajectoire observée est "loin d'être conforme". Une erreur de pilotage est donc possible. "Le pilote a dû faire le choix de ne pas respecter les obligations pour des problèmes de conditions de vol, peut-être la météo, comme une masse nuageuse, mais nous n’avons pas encore le retour. Il est trop tôt pour le dire. Ce décollage est soumis à analyse et nous allons avoir des échanges avec la compagnie pour tenter de comprendre ce qui s’est passé", réagit auprès de Nice-Matin Nicolas Boulay, chef du service de la navigation aérienne de la DGAC du Sud-Est.
publié le 11 mars à 15h36, Quentin Marchal, 6Medias