"Elle faisait passer les intérêts des autres avant les siens" : le mari de Carène Mézino, l'infirmière tuée à Reims, lui rend hommage
© Capture d'écran BFMTV - Le mari de Carène Mézino, l'infirmière poignardée à mort à Reims.
Les obsèques de Carène Mézino, cette infirmière poignardée à mort au CHU de Reims, se dérouleront ce jeudi 1er mai. Sur BFMTV, son mari l’a décrite comme "une maman poule", toujours disponible pour les autres.
"Gentille", "souriante", "drôle". Depuis son décès, le lundi 22 mai, les qualificatifs pleuvent pour décrire Carène Mézino. L'infirmière de 37 ans a été mortellement agressée au couteau au CHU de Reims, par un homme souffrant "de schizophrénie et de paranoïa". Alors que doivent se dérouler les obsèques à Reims ce jeudi 1er mai, le mari de la victime lui a rendu hommage au micro de BFMTV.
"Elle s’est toujours occupée de tout le monde, elle faisait passer les intérêts des autres avant les siens", se remémore Adrien, son époux. "On avait beau avoir quelque chose de prévu, s’il y avait quelqu’un qui avait besoin de quelque chose, elle s’arrêtait et elle voyait déjà ce qu’il y avait à faire", continue-t-il un sourire aux lèvres.
"Une maman poule"
Carène Mézino était mère de deux enfants. C’était "une maman poule", raconte encore son mari, en pensant à ses enfants, à qui il ne fallait pas "retirer leur maman". La famille habitait le village de Ville-en-Tardenois, à l’ouest de Reims. "On avait tout, tout ce dont on avait besoin, donc là c’était le moment où on pouvait commencer à profiter", constate Adrien, des lunettes noires sur les yeux. Avant d’ajouter, ému : "Va falloir faire autrement maintenant."
Une ancienne collègue, interrogée par Le Figaro, avait qualifié Carène Mézino de "personne très gentille, simple, drôle, travailleuse, impliquée et appréciée de ses collègues". Le maire de Champlat-et-Boujacourt, là où elle est née, a aussi exprimé sa tristesse, auprès de France 3 : "C'était une enfant du village, toujours souriante."
publié le 1 juin à 10h24, Orange avec 6Medias