Covid-19 : vers un retour obligatoire du masque ? « On verra », répond le ministre de la Santé
© Paoloni Jeremy/ABACA
Faut-il s'attendre à un retour obligatoire du masque dès l’automne ? C'est en tout cas la question que beaucoup se posent face à un regain de contamination avec l’émergence d’un nouveau variant du Covid et qu’une nouvelle vague de rappel de vaccination débutera à l'automne.
C'est LA question que tout le monde se pose ces derniers jours ? Le masque va-t-il redevenir obligatoire ? Face à une forte tension hospitalière (en raison d’une crise du système bien plus profonde et d’un manque de soignants) et un regain des hospitalisations avec l'apparition du nouveau variant du Covid-19 baptisé "Eris", il est légitime de se poser la question. Interrogé sur le sujet samedi 19 août par nos confrères de France Inter, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau n'a pas exclu cette possibilité.
"On verra en fonction de la situation épidémique"
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Au cours de la semaine du 7 au 13 août, Santé Publique France a rapporté une nette augmentation des passages aux urgences pour des personnes ayant une suspicion de Covid. Ainsi l'augmentation est de 210% dans les Pays de la Loire, 71% en Normandie ou encore 67% en Bourgogne Franche-Comté. Face aux questions pour savoir si un retour du masque est prévu prochainement pour faire face à une possible future vague épidémique, Aurélien Rousseau ne botte pas en touche, mais tempère ses propos. "On verra en fonction de la situation épidémique", explique-t-il, sans toutefois donner plus de précisions. Et d'ajouter : "Aujourd'hui, les retombées sont localisées, l'augmentation des passages dans les services hospitaliers est mesurée", a rassuré le ministre.
Aujourd'hui, et malgré cette nouvelle hausse des contaminations, les services de l'État ne se veulent pas encore inquiets, préférant rester "en posture de vigilance", a indiqué la Direction générale de la Santé le 11 août dernier. La nouvelle vague de rappel de vaccination pour les personnes à risque débutera elle, à l'automne. Elle visera, en premier lieu, les personnes de plus de 65 ans, les femmes enceintes ou celles souffrants de comorbidités.
publié le 19 août à 12h12, Kévin Comby, 6Médias