France

Convoi pénitentiaire attaqué dans l'Eure : la procureure de Paris fait état de "pistes sérieuses" dans la traque des fugitifs

Sur le plateau de BFMTV, mardi 21 mai, la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, s'est attardée sur les moyens colossaux mis en place pour retrouver le détenu Mohamed Amra et les personnes qui l'ont aidé à s'échapper lors de son transfert, le 14 mai, au niveau du péage d'Incarville, dans l'Eure.

Ils sont les hommes les plus recherchés par les autorités françaises. Une semaine après la violente attaque contre un convoi pénitentiaire, lundi 14 mai, au péage d'Incarville, dans l'Eure, qui a mené à la fuite du détenu Mohamed Amra, la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, est revenue en détail sur BFMTV sur l'avancée de l'enquête. "Les enquêteurs ont des pistes sérieuses", a affirmé la magistrate, précisant que "nous travaillons sur tout ce que l'on doit travailler".

Laure Beccuau a mis en avant le dispositif colossal mis en place pour retrouver la trace de Mohamed Amra, dit La Mouche, et ses complices, qui ont abattu deux agents pénitentiaires avant de prendre la fuite. "Plusieurs centaines d'enquêteurs sont mobilisés sur ce dossier (...) une section du parquet de Paris est mobilisée 24/24 heures", a-t-elle expliqué. Avant d'ajouter : "Face à la détermination criminelle implacable des mis en cause, les enquêteurs restent mobilisés et le resteront le temps qu'il faudra".

Une "enquête hors norme"

Face aux nombreuses investigations en cours menées par les enquêteurs, Laure Beccuau espère qu'elles déboucheront sur une issue positive dans l'enquête, c'est à dire l'interpellation des suspects. "Il y a des investigations à la fois recueil de témoignages, investigations techniques qui ne cessent de se développer. Je ne doute pas qu'elles progressent et qu'elles aboutissent de façon positive, c'est-à-dire par l'interpellation des auteurs de ces faits", a détaillé la procureure de la République de Paris, évoquant une "enquête hors norme".

Un hommage national sera rendu aux deux agents pénitentiaires tués dans l'attaque, mercredi 22 mai. La cérémonie se déroulera dans l'ancienne maison d'arrêt de Caen, à midi, en présence d'Emmanuel Macron. Le capitaine pénitentiaire Fabrice Morello et le surveillant brigadier Arnaud Garcia étaient respectivement âgés de 52 et 34 ans au moment où ils ont été abattus.

publié le 21 mai à 11h12, Quentin Marchal, 6Medias

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