Virus du Nil occidental : un cas d'infection humaine confirmé dans l'Hérault
© Geyres Christophe/ABACA
Lundi 9 septembre, la préfecture de l'Hérault a confirmé qu'un homme a été infecté par le virus du Nil occidental, qui se transmet par les moustiques. Plusieurs chevaux sont également touchés dans la région, rapporte Midi Libre.
C'est une maladie qui suscite la plus grande attention des autorités sanitaires. Comme le souligne Midi Libre, lundi 9 septembre, un habitant de la commune de Baillargues, dans l'Hérault, "a été diagnostiqué cas confirmé d'infection humaine au virus West Nile (Nil occidental)", annonce la préfecture de l'Hérault dans un communiqué. L'état de santé du patient, qui a dû être hospitalisé, est actuellement stable.
Les analyses sur les trois chevaux présentant des signes cliniques évocateurs du virus Nil occidental ont également confirmé la présence du virus dans la région. Deux des chevaux sont morts dans la commune de Mauguio, au pôle équestre de l'étang de l'Or. Quatre nouveaux cas de suspicion de contamination de chevaux, dans le même secteur (triangle Mauguio-Lattes-Lansargues), "montrent la circulation active du virus en Petite Camargue" observe la préfecture dans son communiqué.
Les propriétaires de chevaux appelés à la vigilance
Le virus du Nil occidental est une infection transmise par les moustiques, essentiellement du genre Culex, qui se contaminent en piquant des oiseaux sauvages infectés. Il touche principalement les chevaux mais peut donc aussi se transmettre à l'homme. La préfecture de l'Hérault appelle tous les propriétaires de chevaux à redoubler de vigilance.
Dans la plupart des cas, un être humain infecté par le virus du Nil occidental ne présente aucun symptôme. Il est néanmoins possible que la maladie se manifeste par un syndrome pseudo-grippal (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires) quelques fois accompagné d’une éruption cutanée. "L’apparition soudaine de ces symptômes doit faire immédiatement l’objet d’une consultation médicale, qui pourra être suivie le cas échéant d’un signalement à l’ARS (Agence régionale de santé)", informe la préfecture.
publié le 9 septembre à 17h16, Quentin Marchal, 6Medias