Variole du singe : la Haute autorité de santé ne recommande pas encore l’élargissement de la vaccination
© ANDBZ/ABACA - La Haute autorité de santé recommande une dose de rappel pour les personnes vaccinées contre la variole du singe en 2022.
Dans un nouvel avis, la Haute autorité de santé préconise un rappel de vaccin aux personnes jugées à risque, rapporte TF1 Info.
Face à la crainte d’une nouvelle épidémie de variole du singe, ou Mpox, la Haute autorité de santé (HAS) maintient ses recommandations émises en 2022, lors de la dernière épidémie observée, rapporte TF1 Info, lundi 2 septembre. Une vaccination préventive est donc nécessaire “pour les personnes à haut risque d’exposition au virus”, à savoir les hommes ayant des relations avec d’autres hommes, les prostituées, homme ou femme, les personnes travaillant dans des lieux dédiés aux rencontres sexuelles, ainsi que leurs partenaires. La population cible n’est donc pas élargie.
Dans leur avis, les experts se prononcent également en faveur d’une dose de rappel de vaccin pour les personnes à risque vaccinées il y a deux ans, quel que soit leur schéma vaccinal. Ce n’est pas le cas des personnes infectées en 2022 ou après “compte tenu de l’immunité naturelle conférée par l’infection passée”. En outre, la HAS recommande une vaccination “dite réactive aux cas contact, idéalement moins de quatre jours après l'exposition.”
Aucun cas du nouveau variant mortel détecté en France
La HAS reste toutefois en alerte pour “renforcer l’immunité à long terme (de la population française) pour se préparer à d’éventuelles flambées épidémiques”. L’objectif est aussi de prévenir l’émergence du clade II de variole du singe, le variant le plus mortel, qui a été détecté pour la première fois sur le sol européen le 15 août dernier. En France, aucun cas de ce nouveau variant n'a été détecté mais 126 cas de clade I, moins contagieux et moins dangereux, ont été recensés depuis janvier 2024, selon les données de Santé publique France.
publié le 2 septembre à 19h10, Emma Allamand, 6Medias
