Un homme meurt de la rage en Guyane, une première depuis 2008
© ANDBZ/ABACA - La forêt amazonienne en Guyane. (image d'illustration)
Pour la première fois depuis seize ans, un cas de rage mortel a été documenté en Guyane. L'ARS mène une enquête approfondie, alors que le mode de contamination reste inconnu à ce stade, relate franceinfo.
C'est une maladie rare qui fait son retour outre-mer. Comme le rapporte franceinfo, vendredi 29 mars, trois patients sont décédés à l’hôpital de Cayenne, dont au moins un était infecté par la rage. Il s'agit du premier cas documenté en seize ans, ont indiqué la préfecture et l’ARS de Guyane. Admis en service de réanimation entre le 17 février et le 1er mars, les trois patients provenaient "du site d'orpaillage d'Eau Claire", dans le sud de la Guyane.
"Les patients sont décédés en moyenne dans les dix jours suivant leur admission", précise le communiqué publié par l’ARS. Des analyses sont toujours en cours afin de déterminer les causes de la mort des deux autres personnes. Le mode de contamination reste encore inconnu à ce stade, a indiqué la responsable du laboratoire des interactions virus et hôtes, à l’institut Pasteur.
Un virus mortel pour la quasi-totalité des espèces
Jusqu'à présent, l'unique cas de rage documenté en Guyane remontait à 2008. "Le principal réservoir de la rage en Amérique du Sud, ce sont les chauves-souris vampires Desmodus rotundus", a rappelé l'experte de l'institut Pasteur. La rage est un virus mortel pour toutes les espèces, y compris l'être humain, sauf pour ces chauves-souris.
publié le 29 mars à 19h08, Quentin Marchal, 6Medias