Santé : l’ARS d’Île-de-France déconseille la consommation d’œufs issus des poulaillers domestiques
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Lundi 20 novembre, la branche IDF de l’Agence régionale de Santé a publié un communiqué dans lequel elle indique que les œufs provenant des poulaillers domestiques de la région contiennent un taux anormal de polluants organiques persistants. Elle déconseille fortement leur consommation pour des raisons de santé.
Alerte sanitaire en Île-de-France. Comme elle l’anticipait au mois d’avril, l’Agence régionale de Santé a confirmé dans un communiqué, lundi 20 novembre, que les oeufs issus de poulaillers domestiques ne devaient plus être consommés. En tout, 410 communes dont Paris, la totalité de la Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne, ainsi que plusieurs communes de Seine-et-Marne, des Yvelines, d’Essonne et du Val-d’Oise, sont concernées, explique l’ARS.
En cause, "une contamination ubiquitaire des sols et des œufs de poules d’élevages domestiques" par des "polluants organiques persistants", révélée à la suite d’une étude menée sur 25 poulaillers. "La consommation régulière d’œufs autoproduits dans des poulaillers de particuliers soumet les consommateurs à une surexposition aux polluants par rapport à la population générale et donc à un risque accru de développer des effets pour leur santé", détaille ainsi le communiqué. Si une consommation hebdomadaire réduit les risques, les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants sont particulièrement à risques.
Des normes pour réduire les risques
Aucun risque, en revanche, concernant la consommation d’œufs issus des "élevages professionnels avicoles en plein air", indique l’ARS, au sein desquels "les contrôles réalisés par les services du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (…) n’ont détecté aucune non-conformité depuis 5 ans sur les prélèvements au niveau national et en Île-de-France".
Enfin, l’ARS a tenu à rappeler certaines précautions aux éleveurs particuliers, comme la nécessité de nourrir les volailles à l’aide d’une mangeoire, de ne pas répandre de cendres dans son jardin ou encore de recourir à une alimentation adaptée aux besoins des poules.
publié le 20 novembre à 12h35, Théo Rampazzo, 6Medias
