Société

Vosges : deux patients contractent une infection des poumons à l’hôpital avant de décéder

© Capture d'écran Google Street View

Selon une information relayée par l’établissement de soins où se sont produits les drames, l’Agence régionale de santé (ARS) et TF1, deux personnes ayant séjourné dans un hôpital des Vosges sont décédées d’une légionellose contractée au sein de l’établissement, à la fin du mois de mars.

Une infection mortelle. Comme l’ont expliqué l’ARS et l’hôpital du Val de Madon de Mattaincourt, mercredi 3 avril, deux patients ont succombé à une infection pulmonaire, la légionéllose, contractée dans l’enceinte de l’établissement de santé situé dans les Vosges. Si dans le communiqué publié par les institutions, ni l’âge, ni le sexe des patients concernés ne sont précisés, le texte indique qu’ils sont décédés respectivement "les 20 et 21 mars", précise TF1 Info.

"Dès les cas identifiés, l'établissement a mis en œuvre des mesures conservatoires afin d'assurer la sécurité des patients" des deux entités, notamment "l'installation de filtres anti-légionelle sur les douches", ont expliqué l'ARS et l'établissement hospitalier vosgien où sont décédés les deux patients dans un communiqué. "Aucun autre patient ou résident n'a contracté la maladie." La légionellose est provoquée par la présence de bactéries dans l’eau et peut provoquer une insuffisance rénale aiguë ainsi qu’une insuffisance respiratoire irréversible : la combinaison de ces deux pathologies entraîne souvent le décès des personnes porteuses.

4.000 décès par an par infection nosocomiale

Pour continuer à suivre ce dossier plus qu’épineux, les autorités sanitaires ont initié un "audit complet du réseau d'eau". Cette "enquête médicale environnementale" aura vocation à trouver "l'origine de la contamination et analyser la maîtrise des installations de production et de distribution de l'eau chaude sanitaire du bâtiment principal de l'établissement vis-à vis du risque de prolifération de légionelles", indique TF1 Info, citant le communiqué.

publié le 3 avril à 17h00, Nathan Hallegot, 6Medias

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