Var : huit personnes interpellées après la mort d’un militaire en boite de nuit
© Federico Pestellini / Panoramic (Photo d'illustration)
Dans la nuit du 26 au 27 août, à Solliès-Pont, un militaire a été roué de coups à la sortie d’une boite de nuit. Alors que la victime est décédée le 1er septembre à la suite de ses blessures, huit personnes dont trois vigiles de l’établissement ont été placées en garde à vue.
S’il n’est pas rare qu’une rixe éclate à la sortie d’une boite de nuit, l'échauffourée a viré au drame, dimanche 27 août, à Solliès-Pont, près de Toulon. Un militaire est mort, vendredi 1er septembre, après avoir été passé à tabac alors qu’il sortait du "QG", aux alentours de 5h du matin, rapporte BFMTV.
Après une altercation verbale, l’homme a été frappé par des vigiles de l’établissement, qui ont ensuite tenté de dissimuler son corps inerte entre des voitures, précise la chaîne d’information en continu. Vendredi 8 septembre, le procureur de la République de Toulon et le préfet du Var ont publié un communiqué dans lequel ils annoncent que huit personnes, dont trois vigiles et des amis du militaire ont été interpellés et placés en garde à vue.
Les vigiles passent aux aveux
Dans son communiqué, le procureur de la République de Toulon affirme que "deux des vigiles reconnaissent avoir porté des coups après une altercation verbale" et que "le troisième vigile et un client admettent avoir aidé à déplacer la victime inconsciente". Autre circonstance aggravante, l’un des vigiles "reconnaît avoir orienté les secours dans une mauvaise direction".
Sans avoir pu être prise en charge, la victime, dans un état critique, a été ramenée au sein de l’unité qui l’hébergeait, avant d’être finalement hospitalisée le lendemain à l'hôpital Sainte-Anne. Selon les résultats de l’autopsie révélés par le communiqué, "le décès est secondaire à un traumatisme crânien avec hémorragie cérébrale diffuse". Le parquet de Toulon a ouvert une enquête pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, non-assistance à personne en danger, modification illicite de scène de crime ou de délit", indique BFMTV.
publié le 9 septembre à 08h20, Théo Rampazzo, 6Medias