Soupçons de prise illégale d'intérêts : la cour d'appel de Paris confirme les poursuites contre Alexis Kohler
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La cour d'appel de Paris a confirmé, mardi 26 novembre, les poursuites contre le secrétaire général de l'Élysée pour prise illégale d'intérêts. Ce dernier est soupçonné d’avoir participé à plusieurs décisions concernant la société MSC, avec qui il a un lien de parenté.
L’enquête à l’encontre d’Alexis Kohler se poursuit. La cour d'appel de Paris a confirmé, mardi 26 novembre, les poursuites contre le secrétaire général de l'Élysée pour prise illégale d'intérêts, a appris franceinfo. La prescription soulevée par celui-ci a été, dans la foulée, rejetée par la juridiction.
L’enquête cherche à déterminer les liens familiaux entre Alexis Kohler et l’armateur Mediterranean Shipping Company (MSC). Cette société privée est, en effet, dirigée par la famille Aponte, qui se trouve être les cousins de la mère du secrétaire général de l'Élysée. Une première enquête préliminaire avait été classée sans suite en 2019. À la demande de l’association anti-corruption Anticor, le dossier a été relancé en septembre 2022.
Alexis Kohler conteste fermement
Interrogé par nos confrères, l’avocat d’Anticor, partie civile dans cette affaire, s’est dit “satisfait” de la décision de la cour d'appel de Paris, “surtout au regard des nombreuses tentatives d'enterrer le dossier, y compris par le président lui-même”, a-t-il ajouté. Le juriste attend cependant toujours l’autorisation d’accès aux scellés du dossier.
Le 23 septembre 2022, Alexis Kohler avait été mis en examen pour prise illégale d'intérêts et placé sous le statut de témoin assisté pour trafic d'influence. Il est soupçonné d’avoir participé, en tant que haut fonctionnaire représentant l'État, à plusieurs décisions concernant la société MSC. Le proche collaborateur d'Emmanuel Macron conteste depuis le début “tout délit” et “avantage tiré” de sa situation dans cette affaire. Le président de la République a, quant à lui, affirmé plusieurs fois sa confiance et son soutien à son bras droit.
publié le 26 novembre à 17h05, Lila Bruandet, 6Medias
