Rennes : un collectionneur victime du vol de ses 200 000 cartes Pokémon
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En juin dernier, un collectionneur de cartes Pokémon était victime d'une grave agression pour le vol de son précieux trésor. Si, depuis, ses agresseurs ont été arrêtés, les cartes, elles, demeurent introuvables.
Un vol rocambolesque. Fan inconditionnel du jeu vidéo Pokémon édité par Nintendo, un habitant d'une commune près de Rennes, s'était fait dérobé en juin dernier son impressionnante collection de 200 000 cartes, rapporte Ouest-France. Il était aux alentours de 5 heures du matin au moment des faits, lorsque deux hommes s'étaient introduits à l'intérieur de son domicile, ayant connaissance de la présence d'un tel trésor à l'intérieur. Il faut dire qu'avec des cartes pouvant se revendre des centaines, voire des milliers d'euros, l'appât du gain était grand. Après avoir roué leur victime de coups de poing et de pieds au visage et au thorax, les deux malfaiteurs étaient repartis avec un butin estimé à 200 000 euros.
400 kg à transporter
Pour faire la main basse sur ce trésor d'un autre genre, les deux larcins ont utilisé de grands sacs-poubelles pour un poids total avoisinant les 400 kilos. Une technique qui a finalement causé leur perte puisque, les gendarmes mis en alerte, ont mis la main sur plusieurs morceaux de ces sacs-poubelles sur lesquels de leur ADN était présente. Après analyse, un premier suspect a rapidement été identifié et reconnu par la victime, avant que la piste du complice et du receleur ne soit remontée par les enquêteurs. Une partie des cartes a d'ailleurs été depuis retrouvée sur un site de vente en ligne. Seules 500 ont été vendues, les autres, elles, restent pour l'heure introuvables.
Tous trois interpellés et placés en garde à vue mercredi 10 janvier, ils ont depuis été présentés devant un tribunal correctionnel dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate. Si les deux agresseurs présumés ont demandé un délai supplémentaire avant d'être jugés, le receleur, lui, a reconnu les faits et accepté d'être jugé. Alors que l'un d'entre eux était déjà détenu depuis sept mois au centre de détention de Vezin-le-Coquet pour d'autres faits, ses deux comparses ont été placés sous contrôle judiciaire avec l'interdiction d'entrer en contact entre eux ou avec la victime.
publié le 13 janvier à 12h57, Kévin Comby, 6Medias