Mort du petit Fayed : une série d’interpellations ce lundi à Nîmes et Marseille
© Aventurier Patrick/ABACA - Une fusillade avait éclaté dans le quartier de Pissevin à Nîmes cet été
Plusieurs interpellations et gardes à vue ont eu lieu ce lundi 13 novembre dans la matinée dans le cadre de l’enquête pour homicide volontaire, ouverte après la mort du petit Fayed en août dernier.
Le décès du jeune Fayed, 10 ans, à Nîmes cet été avait suscité l’émoi. Le garçonnet avait été victime collatérale des tensions entre trafiquants de drogue à Nîmes. D’après une information du Parisien, plusieurs personnes ont été interpellées et placées en garde à vue ce lundi 13 novembre. Parmi elles, se trouvent les tireurs présumés soupçonnés d’avoir une responsabilité dans la fusillade qui a éclaté le 21 août dernier dans le quartier de Pissevin, provoquant la mort du petit Fayed.
Pour rappel, lors des faits, l’enfant rentrait du restaurant avec son oncle de 28 ans et son frère de 7 ans lorsque les tirs ont commencé à résonner. L’oncle avait également été touché mais le frère de la victime s'en est sorti indemne. Le ministre de l’Intérieur avait déploré un "immense drame" qui ne resterait "pas impuni".
Des traces ADN retrouvées sur les douilles
Le parquet de Marseille indique que ces interpellations, qui ont eu lieu à la mi-journée, se sont déroulées dans le cadre du dossier d’information judiciaire ouvert pour homicide volontaire en bande organisée. L’objectif de ces interpellations, qui se sont déroulées à Nîmes mais aussi dans la cité phocéenne, est de retrouver toutes les personnes impliquées dans l’affaire, et non les simples tireurs.
"La plupart des personnes interpellées ont été confondues grâce au travail de la police scientifique, qui a pu identifier des suspects grâce à de l’ADN retrouvé notamment sur des douilles et des balles", a expliqué une source proche de l’enquête à l’AFP.
publié le 13 novembre à 14h11, Inès Cussac, 6Medias
