"Accroche-toi, on est là" : le témoignage bouleversant de la mère de Lina, disparue depuis septembre
© de Barry Christoph/ABACA - Plaine, village où vivent Lina et sa mère
La mère de Lina, adolescente de 15 ans disparue en septembre dernier alors qu’elle se rendait à la gare, s’est livrée dans le 20 heures de France 2, vendredi 1er mars. Fanny Groll a raconté les heures qui ont suivi la disparition de sa fille.
Cinq mois après la disparition de Lina, le mystère reste entier autour de cette affaire. L’adolescente de 15 ans a disparu à Plaine (Bas-Rhin) le 23 septembre dernier alors qu’elle se rendait à pied à la gare. Depuis ce jour, sa mère, Fanny Groll, se rend quotidiennement sous le même arbre, afin de "communiquer" avec sa fille absente. "Accroche-toi, on est là. Surtout on ne te lâche pas. Tout le monde te cherche. Je t'aime", répète la mère de Lina, dans un reportage diffusé dans le 20 heures de France 2.
Elle est également revenue sur les premières heures qui ont suivi la disparition de sa fille, du moment où elle est contactée par son petit ami, inquiet de ne pas la voir comme c’était prévu, jusqu’à ce qu’elle comprenne qu'"il y avait un gros gros problème". "Une demi-heure après, les premiers gendarmes étaient à la maison", a raconté Fanny Groll. "Les premiers chiens sont arrivés. Un chien a pisté et s'est arrêté à un endroit bien précis. À cet endroit-là, les pieds de Lina ne touchent plus le sol". C’est à cet endroit que le téléphone de Lina avait cessé d’émettre, à 11h22, le jour de sa disparition.
Une enquête ouverte
Une enquête pour enlèvement et séquestration a été ouverte. Les gendarmes étaient sur la piste d’un automobiliste suspect, un jeune homme de 20 ans qui conduisait une Clio grise. "Je m'interdis de penser à ce qu'elle peut vivre", a confié Fanny Groll. "Sinon les images... c'est invivable. Il n'y a plus rien qui fait qu'on remonte la pente".
Fanny Groll vient de créer une association, nommée "Les Bonnes étoiles de Lina", afin d'"accompagner et soutenir dans sa souffrance la famille de Lina et ses proches", d’informer sur le cyberharcèlement et aider à la poursuite des recherches.
publié le 2 mars à 11h04, Lilian Moy, 6Medias
