Selon vous, la France a-t-elle eu raison d’accueillir en grande pompe le président chinois ?
© Abd Rabbo Ammar/ABACA - Emmanuel Macron, Xi Jinping et leurs épouses sur le parvis de l'Élysée, le 6 mai 2024.
Banquet à l’Élysée, cadeaux diplomatiques, cérémonie aux Invalides, escapade dans les Pyrénées... L’accueil en grande pompe de Xi Jinping par Emmanuel Macron n’est pas vu d'un bon œil par certaines personnalités politiques. Et vous, pensez-vous que la France a raison de dérouler le tapis rouge au président chinois ?
Cinq ans que le président chinois n’était pas venu en France. Xi Jinping est arrivé dimanche 5 mai dans l’Hexagone pour marquer le soixantième anniversaire des relations entre Pékin et Paris. Il a alors été accueilli par le Premier ministre Gabriel Attal. Les événements officiels n’ont, eux, débuté que le lundi 6 mai. Après avoir été reçu dans la matinée à l’Élysée par son homologue français Emmanuel Macron, Xi Jinping a pu assister dans l'après-midi à une cérémonie en grande pompe à l’Hôtel des Invalides. Emmanuel Macron et son invité d’honneur se sont aussi exprimés devant la presse lundi, avant de retourner au palais présidentiel français pour un banquet.
Deux ouvrages de Victor Hugo, le premier dictionnaire franco-chinois de l’histoire publié en 1742, des coffrets LVMH, du cognac... Xi Jinping a également reçu plusieurs cadeaux diplomatiques, selon France info. Enfin, au programme de ce mardi 7 mai : un tour dans les Pyrénées avec un déjeuner sur le col du Tourmalet, pour une escapade plus personnelle entre les chefs d’État qui seront accompagnés tous deux de leurs épouses. L’objectif, selon BFMTV : instaurer un dialogue plus direct, notamment sur l’Ukraine.
"Les mêmes erreurs" qu’avec Poutine, selon Raphaël Glucksmann
La venue de Xi Jinping en France n’est pas vue d’un très bon œil par certains, à l’instar de la tête de liste PS-Place publique aux élections européennes, Raphaël Glucksmann. Invité à un débat sur RTL dimanche, l’homme politique a vivement critiqué la venue du président chinois et son accueil. Selon lui, "on va reproduire éternellement les mêmes erreurs : installer une relation d'amitié avec le principal sponsor de la guerre de Vladimir Poutine contre l’Ukraine".
publié le 7 mai à 07h00, Lola Dhers, 6Medias