La question du jour :

Êtes-vous inquiet par la propagation mondiale du virus de la grippe aviaire ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Êtes-vous inquiet par la propagation mondiale du virus de la grippe aviaire ?

© DPA/ABACA

L'OMS a récemment fait part de son "énorme inquiétude" face à la propagation mondiale de la souche H5N1 de la grippe aviaire et un premier cas d'infection chez l'homme. La situation vous préoccupe-t-elle ?

L'inquiétude grandit au sujet d'une maladie mortelle transmissible de l'animal à l'homme, et, potentiellement en cas de nouvelle mutation, de l'homme à l'homme. Il s'agit de la grippe aviaire. Mi-avril, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait part de son "énorme inquiétude" face à la vitesse de propagation de la source H5N1, qui touche de nouvelles espèces, et notamment l'homme. Un premier cas a en effet été recensé au Texas (États-Unis). L'individu avait été contaminé par une vache laitière. Pour l'heure, les experts assurent qu'il n'y a pas lieu de tomber dans la psychose car aucune preuve n'atteste d'une transmission possible entre êtres humains.

Si les autorités sanitaires internationales se veulent rassurantes, êtes-vous plus ou moins inquiet face à la propagation de la maladie ? Plusieurs mesures sont prises depuis quelques jours dans les élevages européens et français pour, d'abord, limiter la transmission entre les espèces et, ensuite, éviter que les éleveurs ou personnes gravitant autour de ces exploitations ne soient contaminés.

"La vaccination a marché et a prouvé son efficacité"

Dans le Gers, par exemple, les agriculteurs sont sereins car l'épizootie – épidémie qui frappe les animaux – a été anticipée. Depuis l'automne dernier, une vaste campagne vaccinale a été menée pour protéger les élevages de canards et autres volailles. "La vaccination a marché et a prouvé son efficacité", a déclaré Bernard Malabirade, président de la Chambre d’agriculture du Gers, selon des propos relayés par La Dépêche. "D’après les tests effectués sur les animaux vaccinés, il semblerait qu’ils avaient le niveau d’immunité suffisant contre la maladie. La situation est donc positive", a-t-il ajouté. En France, c'est plutôt la sérénité qui prime.

publié le 1 mai à 07h00, Maeliss Innocenti, 6Medias

Liens commerciaux