Êtes-vous favorable à un couvre-feu pour les mineurs dans toute la France ?
© ANDBZ/ABACA
Plusieurs maires ont annoncé instaurer ou vouloir instaurer un couvre-feu pour les mineurs, pour endiguer les problèmes croissants de délinquance juvénile.
L’annonce a d'abord été faite pour la Guadeloupe, le 17 avril dernier. Un couvre-feu pour les moins de 18 ans, appliqué de 20 heures à 5 heures du matin, est entré en vigueur le 22 avril pour une durée "renouvelable" d’un mois.
L’objectif affiché : restreindre et limiter la "délinquance juvénile" à Pointe-à-Pitre et aux Abymes, deux communes de l’île où cette délinquance serait "en augmentation extrêmement marquée". Selon le préfet de la Guadeloupe, cité par nos confrères de 20 Minutes, "40% des faits de délinquance commis par des mineurs le sont par des mineurs âgés de 15 à 17 ans".
Béziers et Nice l’ont appliqué
Dans la foulée, plusieurs maires de la métropole ont annoncé vouloir restaurer un couvre-feu équivalent. Le premier à s’être lancé est Robert Ménard, le maire de Béziers, qui a instauré un couvre-feu lundi 22 avril et jusqu’au 30 septembre, pour les jeunes âgés de moins de 13 ans entre 23 heures et 6 heures, qui devront dans le cas contraire être accompagnés d’un adulte.
Le maire de Nice, Christian Estrosi (Horizons), a fini par suivre le maire de Béziers après avoir estimé quelques heures plus tôt sur BFMTV que le couvre-feu était "une des bonnes mesures qu’il faut mettre en application". Dans la cité azuréenne, les mineurs de moins de 13 ans ne pourront pas être dans la rue seuls entre 23 heures et 6 heures du matin, à partir du 1er mai. Le maire de Perpignan Louis Aliot (RN) a, lui, fini par se raviser, estimant auprès de L’Indépendant qu’il "n’en voyait pas l’utilité".
publié le 24 avril à 07h00, Adèle Delaunay, 6Medias