Délinquance : Gérald Darmanin se dit "favorable" au couvre-feu pour les mineurs
© Stevens Tomas/ABACA - Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
Dans un entretien à France 3 Occitanie, jeudi 25 avril, le ministre de l'Intérieur a déclaré qu'il soutenait les maires qui comptent instaurer un couvre-feu pour les mineurs dans leurs communes, comme c'est le cas à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe.
Une prise de position nette et précise face à la montée de la violence juvénile. Dans un entretien accordé à France 3 Occitanie, jeudi 25 avril, Gérald Darmanin s'est dit "favorable" à l'instauration d'un couvre-feu qui "touche les mineurs". "On ne doit pas accepter que cette violence qui touche les plus jeunes doit être encouragée par l'irresponsabilité de certains parents et l'irresponsabilité des pouvoirs publics", a jugé le ministre de l'Intérieur.
"Il n'est pas normal que des enfants, des adolescents, des mineurs soient dans la rue à minuit, une heure, deux heures du matin. Ils doivent être chez eux, ils doivent dormir, ils doivent aller le lendemain à l'école", a estimé Gérald Darmanin.
Darmanin au soutien des maires prônant un couvre-feu des moins de 13 ans
Quelques jours plus tôt, mercredi 17 avril, Gérald Darmanin avait ordonné l'instauration, pendant deux mois et dès 20 heures, d'un couvre-feu pour les moins de 18 ans à Pointe-à-Pitre. La décision du locataire de la place Beauvau a été motivée par les violences urbaines nocturnes qui ont secoué plusieurs communes de Guadeloupe ces derniers mois.
En métropole, plusieurs édiles ont annoncé vouloir imiter cette mesure pour les mineurs de moins de 13 ans, à commencer par le maire de Béziers, Robert Ménard. Auprès de nos confrères, le ministre de l'Intérieur a dit "soutenir" les maires "qui ont la compétence pour prendre des arrêtés [afin d'empêcher] ces mineurs d'être dehors, notamment les moins de 13 ans". "Les maires qui le font sont des gens tout à fait raisonnables", a-t-il insisté.
publié le 26 avril à 08h59, Quentin Marchal, 6Medias