Politique

“L’ultimatum d’une France qui doit travailler et préserver ses emplois” : Michel Barnier répond à la menace du RN

© Capture d'écran BFMTV

Alors que le Rassemblement national continue de menacer le gouvernement de censurer son projet de loi de finances 2025, le Premier ministre a fait part de ses priorités, vendredi 29 novembre, lors de son déplacement à Limoges.

Vendredi 29 novembre, Michel Barnier est en déplacement à Limoges. Le Premier ministre doit détailler le plan France 2030 à propos de l'emploi et de l'industrie en France. Lors d’une conférence de presse, le chef du gouvernement a été interrogé sur la menace de censure du Rassemblement national quant au projet de loi de finances 2025.

“L’ultimatum que j’entends aujourd'hui, c’est celui de tous les travailleurs, ingénieurs, agriculteurs, qui me disent : 'Tenez bon, on a besoin de stabilité, de visibilité, pour pouvoir investir'”, a répondu le locataire de Matignon. “Ça c’est l’ultimatum que j’entends, que je comprends”, a-t-il insisté. “L’ultimatum d’une France qui doit travailler et préserver ses emplois”, a-t-il encore ajouté.

"Je n'ai pas fait de concessions, j'ai écouté le Parlement"

Cependant, concernant la pression du Rassemblement national, Michel Barnier a affirmé ne pas être dans un "état d'esprit" d'ultimatum, mais dans le "respect et le dialogue" avec "les forces politiques du Parlement". “C’est ce que j’ai voulu exprimer lorsque j’ai reçu lundi Marine Le Pen”, a-t-il soutenu.

Concernant son projet de loi de finances 2025, le Premier ministre a indiqué continuer avec son gouvernement “de l’améliorer, de l’aménager, de tenir compte des demandes des différents groupes, pas que d’un seul, pour trouver un point d’équilibre”.

Alors qu’il a annoncé, la veille, qu’il n’augmenterait pas les taxes sur l’électricité, Michel Barnier refuse de dire qu’il a fait des "concessions" au Rassemblement national. "Je n'ai pas fait de concessions, j'ai écouté le Parlement", s’est-il défendu. “Si on parle de concessions, c'est des concessions pour aider les Français”, a-t-il finalement insisté.

publié le 29 novembre à 16h12, Lila Bruandet, 6Medias

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