L'Assemblée nationale est devenue une "zone de non-droit" selon Marine Le Pen
© Abd Rabbo Ammar/ABACA
Après trois journées dans un climat houleux à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a pris la parole concernant l’absence de députés RN aux postes-clés de l’Assemblée. Pour elle, l'Assemblée est est devenu une zone de non-droit pour son parti.
Après l‘exclusion du groupe RN des postes clés au sein du bureau de l’Assemblée, Marine Le Pen s’est indignée du traitement réservé à son parti dans un entretien accordé au Parisien.
“Cela signifie donc que 11 millions d’électeurs, qui sont représentés à l’Assemblée nationale par le premier groupe, viennent d’être privés de toute représentation dans les instances qui la composent.”
À l’issue du scrutin, c’est finalement le NFP qui en sort largement vainqueur avec une majorité acquise au sein du bureau de l’Assemblée nationale. Pour rappel, le RN est le groupe le plus important de la nouvelle Assemblée, avec 126 députés.
L'Assemblée, une “zone de non-droit” pour le RN ?
Marine Le Pen n’a pas mâché ses mots concernant l’attitude des députés du camp présidentiel. “Les députés du parti présidentiel Ensemble sont tellement obsédés par la lutte contre le Rassemblement national qu’ils font, en fait, le lit de la France insoumise”
Les députés du camp présidentiel ont participé au vote pour la présidence de la commission. Ainsi, les macronistes ont voté pour l’élue de droite Véronique Louwagie, finalement battue par Éric Coquerel (LFI). Cette démarche prouve à ses yeux que l’Assemblée est devenue une zone de non-droit pour le Rassemblement National :
“La majorité du bloc central ne pouvait pas voter pour elle car, en général, elle ne participe pas au vote de la commission des finances. Cela démontre surtout qu’il n’y a plus aucune règle à l’Assemblée nationale. Elle est devenue une zone de non-droit”. Marine Le Pen. Enfin, la députée s’est indignée du manque de considération de son électorat qui désirait une rupture avec le gouvernement et qui n’en a pas eu.
publié le 20 juillet à 18h23, Arnaud Enjourbault
