"Je comprends largement les enjeux" : Elisabeth Borne revient sur sa nomination au ministère de l’Education nationale
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Elisabeth Borne a déjà fait parler d’elle pour ses débuts au ministère de l’Education dans le gouvernement de François Bayrou. Reconnaissant qu’elle n’était pas "une spécialiste" des questions éducatives lors de la passation de pouvoir avec Anne Genetet, l’ex-Première ministre assume cette sortie maladroite.
Six ministres de l’Education nationale en trois ans, avec une actuelle au poste qui n’est "pas une spécialiste" de ses sujets : voilà assez d’éléments pour que les organisations syndicales crient au manque de considération pour ce portefeuille. Les personnalités se succèdent rue de Grenelle et les problèmes persistent malgré tout, avec un projet de suppression de quelque 4.000 postes à l'Éducation nationale, prévu dans le budget 2025.
C’est avec ce récent passif et une sortie lors de la passation de pouvoir qu'Elisabeth Borne a pris en mains un nouvel agenda dont elle assure connaître "les enjeux" en reconnaissant qu’elle n’est "pas Jean-Michel Blanquer, ni Nicole Belloubet". "On peut aussi reprocher à ceux qui sont spécialistes d'être des techno(crates)" s’est-elle défendue ce dimanche 5 janvier sur le plateau de BFMTV.
Le "choc des savoirs" persiste
Initiative initiée par Gabriel Attal, le "choc des savoirs" est aussi assumé par Élisabeth Borne. "Depuis la rentrée, il y a des groupes de besoins", qui feront l'objet d'une "évaluation qui sera rendue au mois de mars". "On accompagne les élèves en fonction de leurs besoins", a-t-elle assuré, délaissant le terme de "groupes de niveaux", qui avait braqué les syndicats et les professeurs.
publié le 5 janvier à 20h35, Teddy Perez, 6Medias