Politique

Impôts, inflation, Ukraine : ce qu'il faut retenir des annonces d'Emmanuel Macron sur TF1

Invité sur la plateau du JT de 20 heures de TF1, lundi 15 mai, le président de la République a annoncé que les ménages des classes moyennes allaient massivement bénéficier d'une baisse d'impôts de deux milliards d'euros d'ici 2027. Le chef de l'État a également abordé le sujet des aides à l'Ukraine et annoncé que des négociations allaient reprendre avec la grande distribution pour lutter contre l'inflation.

Une annonce importante pour une grande majorité des Français. Lundi 15 mai, Emmanuel Macron, invité sur le plateau du journal de 20 heures de TF1, a annoncé que les "classes moyennes" allaient bénéficier d’un allégement de leurs impôts à hauteur de deux milliards d’euros, d’ici 2027.

"Ces 2 milliards, j'ai demandé au gouvernement de me faire des propositions, pour qu'ils se concentrent sur ces classes moyennes", a ainsi expliqué le président de la République.

Une série de mesures pour soutenir la classe moyenne

Le chef de l'État a donc missionné ses ministres pour travailler à différentes options permettant des baisses d'impôts, sans apporter trop de précisions. Il a néanmoins évoqué "des choses intelligentes à faire sur une partie des charges que vous payez, des cotisations que vous payez quand vous êtes salarié". Car, et il le réitère, Emmanuel Macron souhaite aider "les Françaises et les Français qui travaillent dur, qui veulent bien élever leurs enfants, et qui, parce que le coût de la vie a monté et que la dynamique des salaires n’est pas toujours là, ont du mal à boucler la fin du mois".

Un discours également tenu dans les colonnes de L'Opinion, dimanche 14 mai, indiquant que "la fiscalisation des revenus des classes moyennes est trop importante et s'accélère trop vite" et qu'elle "écrase les gains de pouvoir d'achat entre 1.500 et 2.500 euros", soit "ceux qui sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour bien vivre".

Sur TF1, le président de la République n'a d'ailleurs pas manqué de rappeler les différentes mesures déjà prises en ce sens : "Quand on a baissé la cotisation salariale sur le chômage, lors du premier quinquennat, c’est essentiellement pour ces classes moyennes. Pareil pour la suppression de la taxe d’habitation, de la redevance audiovisuelle et la diminution de 4 milliards d’euros de l’impôt sur le revenu."

"Pas de marges exceptionnelles"

Sur le volet du pouvoir d'achat, le président de la République a expliqué qu’une prolongation du trimestre "anti-inflation" était envisageable si nécessaire, rapporte TF1 Info. Des négociations avec les grandes enseignes vont reprendre car Emmanuel Macron souhaite "mettre la pression sur les grands groupes de distribution quand on s'aperçoit qu'ils jouent un peu sur les marges". Et d’ajouter : "On veut qu'il n'y ait pas de marges exceptionnelles qui soient faites dans ces années difficiles pour nos compatriotes".

Aider l'Ukraine à se défendre

Durant son interview, Emmanuel Macron a également évoqué la situation en Ukraine. Il a expliqué que le rôle de la France était d'aider "l’Ukraine à résister". "Nous avons déjà livré beaucoup de canons CAESAR, de munitions, de véhicules blindés. Nous avons été les premiers à livrer des chars légers. Hier (dimanche 14 mai, ndlr), nous avons fait le point avec le président Zelensky et son équipe sur leurs besoins", a-t-il déclaré. Selon lui, de nouvelles munitions seront envoyées, mais surtout des éléments pour "former les bataillons en charge de la contre-offensive". Le président a aussi précisé que la France aiderait l’Ukraine à réparer ses canons et véhicules endommagés. Des formations de pilotage d'avions sont prévues et peuvent commencer "dès maintenant", a-t-il ajouté. Mais Emmanuel Macron persiste et signe, il s’agit d’aider l’Ukraine à résister, pas "d’attaquer la Russie".

publié le 15 mai à 22h45, Orange avec 6Medias

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