Politique

Élections européennes : Clément Beaune alerte contre le "vote plaisir" et appelle les Français à ne pas prendre le scrutin "à la légère"

L'ancien ministre des Transports a défini les élections européennes du 9 juin prochain comme un "enjeu fondamental" et non comme "un vote plaisir ou de protestation", mardi 30 avril sur LCI.

Les forces vives de la macronie s'impliquent de plus en plus dans la campagne des élections européennes. Invité de la matinale de LCI, mardi 30 avril, l'ancien ministre des Transports, Clément Beaune, a alerté contre le "vote plaisir" ou le "vote protestation" lors du scrutin du dimanche 9 juin, insistant sur le fait que "ce n'est pas une élection (à prendre) à la légère". "Il y a beaucoup de Français qui ne savent pas encore que l'élection est le 9 juin et qui n'ont pas encore décidé de leur vote", a estimé l'ancien membre du gouvernement au micro de nos confrères.

Largement dominée par le Rassemblement national de Jordan Bardella, crédité de plus de 30% des intentions de vote, et talonnée par celle de Raphaël Glucksmann (PS-Place publique), placé autour de 14% des voix dans les derniers sondages, la liste macroniste de Valérie Hayer, créditée de 16 à 17% des suffrages, peine à décoller. "Je préférerai que les sondages soient meilleurs, maintenant, le combat est devant nous", a commenté Clément Beaune.

"Qu'on soit jeune ou vieux, quelle que soit sa sensibilité, on doit voter"

"C'est difficile de défendre aujourd'hui la cause européenne", a également reconnu Clément Beaune sur LCI . Mais "si on ne joue pas le jeu de la question européenne, le 9 juin, on se pénalise soi même", a-t-il fait valoir. "Qu'on soit jeune ou vieux, quelle que soit sa sensibilité, on doit voter à ce scrutin européen comme un enjeu fondamental pour l'Europe, pas comme une élection avec un vote plaisir ou de protestation", a-t-il insisté.

Celui qui est désormais haut commissaire au Plan a aussi donné l'alerte contre "les risques que nous avons devant nous", d'une "Europe en voie de soumission" aux "très grandes puissances" qu'elles soient "militaires" comme la Russie, "commerciales" comme la Chine ou "fanatiques" comme l'Iran.

publié le 30 avril à 12h47, Quentin Marchal, 6Medias

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