"Une persécution contre moi" : la charge virulente de Donald Trump à l'ouverture de son procès pénal
© Capture d'écran BFMTV - Donald Trump lors de son arrivée au tribunal, lundi 15 avril.
Le candidat à l'élection présidentielle américaine de novembre prochain a estimé que le procès qui s'ouvre lundi 15 avril à New York constituait "une persécution politique inédite", lors d’une brève déclaration à son arrivée au tribunal. Il encourt une peine de prison.
Le procès de Donald Trump au pénal s'est ouvert par une déclaration virulente, lundi 15 avril à New York (États-Unis). Ce procès inédit, qui voit un ancien président comparaître devant un tribunal pour la première fois dans l'histoire du pays, doit déterminer si le Républicain s'est rendu coupable ou non de falsification de documents afin de dissimuler un versement d'argent à une ancienne actrice X, Stormy Daniels, en 2016, pour acheter son silence. Il encourt une peine de prison, qui pourrait le priver du deuxième mandat présidentiel qu'il compte briguer en novembre.
"Rien de tel ne s'est passé dans notre histoire. Tous les juristes nous disent que cette affaire est infondée. Rien de tout ça n'est mérité, il n'y a rien", a-t-il déclaré à son arrivée au tribunal, lundi, devant les journalistes présents. "C'est une persécution contre moi, c'est honteux."
"Un pays en déchéance"
"C'est une persécution politique inédite, sans aucun précédent, une affaire qui n’aurait jamais dû avoir lieu. C'est pour cela que je suis fier d'être ici. Je suis ici pour mon pays, un pays en déchéance, qui est régi par une clique qui ne sait pas manier le pouvoir", a-t-il encore dénoncé. Après avoir manqué sa réélection en 2020 face à son adversaire démocrate Joe Biden, Donald Trump pourrait de nouveau être confronté à l'actuel président américain, après avoir remporté les primaires de son parti. À condition que cette affaire ne vienne pas entraver sa campagne.
publié le 15 avril à 16h18, Emmanuel Davila, 6Medias