Espagne : de nouvelles crues inquiétantes touchent le sud du pays
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Un mois après les inondations meurtrières, de nouvelles crues ont été observées en Espagne, dans la région de Huelva. Selon les informations d’Europa Press, plusieurs routes ont été submergées en seulement une heure.
Alors que les inondations dévastatrices en Espagne sont encore dans toutes les têtes, le sud du pays est de nouveau en proie à des crues. Comme l’a révélé Europa Press, l’Andalousie, et plus précisément la région de Huelva, a été frappée par des pluies orageuses intenses avec des inondations locales. Plusieurs routes ont d’ailleurs été submergées et sont désormais impraticables. Une situation critique que le maire de Bollullos par del Condado, une commune, a évoquée. "Plusieurs litres d'eau sont tombés en seulement une heure", a-t-il expliqué dans un communiqué.
Selon les autorités locales, ces nouvelles intempéries ont saturé les canalisations. Certaines d'entre elles ont malheureusement "éclaté", entraînant des torrents d’eau dans certaines rues. Cet épisode pluvieux est d’autant plus surprenant que l’AEMET, l'agence météorologique espagnole, n’avait émis aucune alerte concernant d’éventuelles inondations, et ce, pour l’ensemble du territoire. D’après les prévisions de l’institut, la région andalouse devrait toutefois connaître un temps plus sec à partir de ce mardi 26 novembre et pendant les prochains jours.
Ces inondations qui ont traumatisé l’Espagne
Fin octobre, l’Espagne avait été frappée par des inondations encore plus importantes. Ces crues historiques avaient coûté la vie à près de 220 personnes, principalement dans la région de Valence. Face à cette catastrophe, les habitants avaient manifesté leur colère, pointant du doigt l’inaction des autorités.
Selon les informations d’El Pais, Carlos Mazon et le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, étaient accusés par les manifestants d’avoir sous-estimé les risques et mal coordonné les secours après les inondations du 29 octobre. "Le peuple valencien a été abandonné à son sort pendant cinq jours et contraint de travailler de manière solidaire et volontaire pour accomplir les tâches des forces d’urgence", avaient ainsi regretté les organisateurs de la manifestation.
publié le 25 novembre à 19h45, Tanguy Jaillant, 6Medias
