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Un "jour de violence" policière pour mettre fin au crime ? La nouvelle proposition polémique de Donald Trump

© Angelillo John/UPI/ABACA - Donald Trump, le 27 septembre 2024.

Pour mettre fin à la criminalité, Donald Trump suggère "une bonne journée de violence bien comme il faut", lors de laquelle les policiers auraient tous les droits. Une déclaration aussitôt complétée par son équipe de campagne, rapporte Politico.

Une énième déclaration choc. Lors d'un meeting à Erie, dans l'État américain de Pennsylvannie, dimanche 29 septembre, Donald Trump a de nouveau marqué les esprits en usant d'une image controversée : une journée de répression policière violente" et "très dure", pour éradiquer la criminalité. "Une heure dure - et je veux dire vraiment dure" de violence des forces de l'ordre, "et le mot se répandra", la délinquance "cessera immédiatement", a-t-il ajouté, repris par Politico.

Une simple "plaisanterie"

Des propos comparés dans la presse à la série de films d'horreur American Nightmare, dans laquelle un gouvernement autoritaire met en place une nuit annuelle de "purge", où tout crime, même le meurtre, est autorisé. Interrogé sur le sujet, l'un des responsables de la campagne du candidat républicain à la Maison Blanche a tempéré, précisant que Donald Trump "ne fait que plaisanter", et que ses déclarations ne désignent pas de mesure concrète. Et de rebondir sur "l'anarchie" créée par "Kamala Harris dans certaines de ces communautés à travers l’Amérique, en particulier pendant son mandat de procureur général [en Californie] lorsqu’elle encourageait les criminels".

L'ombre du Capitole

Cette nouvelle sortie intervient alors que l'homme d'affaires est rattrapé dans plusieurs sondages par son adversaire démocrate, Kamala Harris. Si il est élu, Donald Trump pourrait par ailleurs ne jamais répondre de sa mise en cause dans l'affaire de l'émeute du Capitole, dont le procès fédéral à Washington a été repoussé par la Cour suprême des États-Unis. La tendance de l'ancien président à stimuler ses partisans inquiète le camp démocrate, qui craint qu'il n'accepte pas le résultat du scrutin de novembre prochain.

publié le 1 octobre à 16h43, Joanna Wadel, 6Medias

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