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Présidentielle américaine : le meeting de Trump à New-York fait polémique

© Angelillo John/UPI/ABACA - Ils étaient près de 19 000 spectateurs réunis pour assister au meeting de Donald Trump au Madison Square Garden de New-York

Dans un Madison Square Garden rempli, le candidat républicain a une nouvelle fois critiqué sa rivale Kamala Harris. Des propos injurieux contre la communauté portoricaine résidant aux États-Unis ont également été prononcés durant les discours.

“Vous avez détruit le pays (...) Kamala, tu es virée, va-t'en !” scande Donald Trump à ses partisans réunis en nombre dans l’une des plus célèbres salles de concert du monde. Dimanche 27 octobre, le "célèbre" Madison Square Garden de New York a accueilli un meeting du candidat républicain qui a rassemblé plus de 19 000 personnes (sur une capacité totale de 20 000), rapporte The Independent.

Un rendez-vous en terrain démocrate lors duquel Donald Trump s’est présenté comme le sauveur d’une Amérique que “Kamala (Harris) a cassée”, précise le Figaro, citant l’AFP. Des personnalités proches de l’ancien président telles qu’Elon Musk, Donald Trump Jr. ou encore Hulk Hogan ont pris la parole pour chauffer le public et défendre les idées du candidat Trump. L’un d’entre eux, Tony Hinchcliffe, s’en est volontairement pris à la communauté portoricaine et les propos injurieux qui ont suivi ont suscité la polémique.

Racisme déconcertant

Ce dernier a notamment comparé l’île de Porto Rico à “une île flottante d'ordures au milieu de l'océan”. Une déclaration qui n’a pas manqué de faire réagir les chanteurs portoricains Bad Bunny et Ricky Martin, soutiens de Kamala Harris. L'interprète de “(Un, Dos, Tres) Maria” a repris les propos de Tony Hinchcliffe en commentant “Voilà ce qu'ils pensent de nous”, sur son compte Instagram. Une réaction qui a depuis été supprimée par les modérateurs de la plateforme.

Par ailleurs, un conseiller de Donald Trump a scandé à la foule “l'Amérique est pour les Américains et les Américains seulement”. De quoi donner le ton d’un meeting très conservateur. Enfin, l’un des militants présents sur la scène s’est fait remarquer en brandissant un crucifix et en qualifiant Kamala Harris d'“antéchrist”.

publié le 28 octobre à 08h00, Allan Doisneau, 6Medias

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