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"Encore mieux que Monaco" : Donald Trump plus que jamais optimiste pour la reconstruction de Gaza

© TNS/ABACA

Alors qu'elle est bombardée depuis de nombreux mois par l'armée israélienne, la bande de Gaza a le potentiel d'être "la meilleure chose au Moyen-Orient" et "encore mieux que Monaco" après sa reconstruction, a estimé l'ancien président américain dans un podcast publié lundi 7 octobre.

À l’occasion du premier anniversaire des attaques du 7 octobre par le Hamas en Israël, le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, a évoqué la guerre au Proche-Orient lors d'une interview accordée au podcast du chroniqueur conservateur Hugh Hewitt, lundi 7 octobre. Durant cet entretien, l'ancien locataire de la Maison Blanche a estimé que la bande de Gaza avait le potentiel d’être "encore mieux que Monaco" après sa reconstitution. "Cela pourrait être le plus bel endroit, avec sa météo, l'eau, tout, le climat pourrait être magnifique", a-t-il lancé, affirmant que cela "pourrait être la meilleure chose au Moyen-Orient".

Donald Trump n'a pas évoqué dans cette interview la crise humanitaire dans la bande de Gaza ou le bilan de victimes civiles palestiniennes. Quelques jours après le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas, l'ancien président américain s'est rapidement posé en défenseur absolu d'Israël. Il a quelque peu revu sa copie ces derniers mois en affirmant notamment ne "pas être exactement sûr d'adorer la façon" dont Tsahal mène son offensive. Évoquant dans son entretien des "vidéos d'immeubles qui s'effondrent", Donald Trump estime qu'Israël est "totalement en train de perdre la guerre de la communication".

Donald Trump accuse les migrants d’importer des "mauvais gènes" aux États-Unis

Dans ce podcast, Donald Trump s'est à nouveau illustré par des propos cinglants à l'égard des migrants, qu’il a accusés d’importer des "mauvais gènes" aux États-Unis. Il a assuré que sa rivale démocrate Kamala Harris, actuellement vice-présidente, avait laissé rentrer des milliers de "meurtriers" dans le pays, via sa politique migratoire. "Nombre d’entre eux ont assassiné bien plus d’une personne et ils vivent aujourd’hui tranquillement aux États-Unis", a-t-il regretté. Avant d’ajouter : "Ces meurtres, vous savez, je pense que c’est dans leurs gènes. Et nous avons beaucoup de mauvais gènes dans notre pays en ce moment".

publié le 8 octobre à 07h37, Quentin Marchal, 6Medias

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