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Accident mortel de bus à Venise : une ville sous le choc, des victimes toujours non identifiées

© LiveMedia/IPA/ABACA

La ville de Venise est toujours sous le choc, 24 heures après qu'un bus a chuté d'un pont de la ville, tuant au moins 21 personnes et en blessant 15 autres. Alors que l'enquête vient tout juste de commencer, des voix s'élèvent et pointent du doigt un manque de sécurité. L'émotion est partout dans les rues de la ville, rapporte Le Parisien

Une ville sous le choc. Près de 24 heures après l'accident de bus qui a coûté la vie à au moins 21 personnes dont deux enfants, et en a blessé 15 autres, les passagers qui ont survécu ne réalisent pas encore la tragédie, rapporte Le Parisien, mercredi 4 octobre. "[Les blessés] sont sous le choc. Ils ont des souvenirs confus et ils ne sont pas encore au stade de réaliser ce qui s'est passé", explique la responsable du service de psychologie de l'hôpital Angelo de Mestre. Si pour l'heure, toutes les victimes n'ont pu être identifiées faute de papiers d'identité sur elles, une Française figure déjà parmi les blessés.

Une Française en soins intensifs

Le bus qui transportait les touristes du centre historique de Venise jusqu'à un camping de Marghera a chuté d'un pont, avant de s'écraser sur le toit plus de dix mètres en contrebas. Si pour l'instant, seules sept des 21 victimes décédées ont pu être identifiées, une Française présente à bord du bus a quant à elle été gravement blessée dans l'accident. Interrogé par nos confrères, Paolo Rossi, directeur du Samu de Venise explique : "Elle parle et a demandé des nouvelles de son compagnon". Placée en soins intensifs, sa situation n'est toutefois pas critique, précise le médecin. Son compagnon, quant à lui, de nationalité allemande n'a pas survécu à la tragédie.

Mercredi matin, quelques fleurs déposées par des riverains et les garde-fous enfoncés rappellent les stigmates de la veille. Pourtant, des voix commencent déjà à s'élever pour tenter de comprendre les raisons de ce drame, alors que l'enquête vient tout juste de commencer. Si d'après les premières constatations il semblerait que le chauffeur ait fait un malaise, beaucoup pointent du doigt la sécurité du pont, et notamment l'absence d'un rail de sécurité, à l'instar de Massimo Fiorese, le directeur de l'entreprise opérant le bus mis en cause. Des accusations vite balayées par le ministre des Transports Matteo Salvini qui penche plutôt sur la première hypothèse.

Ce n'est pas la première fois que l'Italie est endeuillée par un tel drame. Le 28 juillet 2013, à Naples, un bus avait chuté d'un viaduc causant la mort de quarante personnes.

publié le 4 octobre à 22h45, Kévin Comby, 6Medias

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