France

Vers une nette augmentation des salaires en 2024 ?

© ANDBZ/ABACA

Jeudi 14 septembre, Le Parisien a révélé une étude du cabinet PageGroup selon laquelle les salaires devraient, en moyenne, augmenter de 3,5 % à 4 % en 2024. Une hausse notable qui pourrait même atteindre 15% en fonction des secteurs.

Bonne nouvelle pour le portefeuille des Français. Dans la veine de l’année 2023, les salaires devraient encore augmenter en 2024, annonce Le Parisien, jeudi 14 septembre. Une hausse attendue entre 3,5% et 4% en moyenne, d’après une étude du cabinet de recrutement PageGroup, relayée par le quotidien francilien.

Mieux encore, cette augmentation devrait monter jusqu'à 15% en fonction des secteurs, du poste et du profil des salariés qui changeront d’entreprise, souligne Le Parisien. Selon le tableau dressé par le quotidien, les métiers du secteur de l’industrie connaitront une hausse située entre 4% et 11%, ceux des technologies de l’information et du digital entre 7% et 15%, de 6% à 15% dans le commercial ou encore de 5% à 9% pour la santé.

Vers une augmentation dans la durée ?

Une dynamique positive à mettre sur le compte de l’inflation et de la tension sur le marché du travail, d’après les explications de Laurent Blanchard, directeur général de PageGroup France. "Même si elle est moindre par rapport à l’an passé, la hausse des prix reste plus élevée que les standards habituels et les salariés doivent y faire face", souligne-t-il. Concernant l’emploi, il affirme que "le marché du travail reste en tension avec 350 000 postes à pourvoir", alors qu’il est, selon les chefs d’entreprise "encore très difficile de recruter".

Une situation qui profite particulièrement aux profils les plus qualifiés, qui n’hésitent pas à jouer de leur rareté pour obtenir le contrat le plus lucratif possible. "Si les entreprises n’accordent pas d’augmentations, à un moment donné, elles devront aller recruter à l’extérieur et c’est souvent plus cher, car il y a une prime au changement", détaille Laurent Blanchard. Face à ces problématiques, auxquelles s’ajoute une "importante vague de départ en retraite", la tendance pourrait bien se poursuivre, indique Le Parisien.

publié le 14 septembre à 11h50, Théo Rampazzo, 6Medias

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