"Tout le monde se connaît" : les habitants sous le choc après le meurtre de Célya
© Durand Thibaut/ABACA - "Je ne comprends pas du tout ce qu’il s’est passé", rapporte ainsi une voisine qui loue pourtant les bons rapports qui lient les habitants de cette petite commune.
Au lendemain de l’annonce de la disparition de Célya, et quelques heures après la découverte du corps sans vie de la fillette de 6 ans, émoi et incompréhension règnent à Saint-Martin-de-l’If.
Le drame laissera probablement des traces dans les esprits des habitants de Saint-Martin-de-l’If, en Seine-Maritime. Quelques heures après la découverte du corps sans vie de Célya, une fillette de six ans qui avait fait l’objet d’une alerte enlèvement dans la soirée du 12 juillet, l’émoi est vif parmi les résidents de ce "petit village calme", selon leurs dires. "Je ne comprends pas du tout ce qu’il s’est passé", rapporte ainsi une voisine qui loue pourtant les bons rapports qui lient les habitants de cette petite commune. "Ça se passe au pied des écoles, c’est quand même impressionnant", renchérit le boucher de ce bourg auprès de BFMTV.
"On a vu les hélicoptères et les gendarmes"
Le corps de l’enfant a été retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi. Il se situait dans un bois, à proximité du véhicule du compagnon de sa mère, principal suspect de son enlèvement. "On a vu les hélicoptères et les gendarmes, on ne savait pas ce qu’il se passait", s’est souvenu un autre habitant, rappelant que dans le village "tout le monde se connaît".
Après avoir déployé ce dispositif important, le suspect a finalement été retrouvé dans la foulée pour être entendu par les autorités dans la matinée du 13 juillet. Encore quelques heures auparavant, vendredi 12 juillet, la mère de Célya avait contacté la gendarmerie aux alentours de 18 heures afin d’informer les autorités que son compagnon l’avait agressée au couteau avant qu’elle ne réussisse à prendre la fuite. Sauf qu’à l’intérieur de la maison se trouvait encore sa fille, fruit d’une précédente union. "La maman de Célya, qui a été victime des premières violences, est actuellement hospitalisée mais ses jours ne sont pas en danger", avait précisé Frédéric Teillet, procureur de Rouen.
publié le 13 juillet à 11h45, Nathan Hallegot, 6Medias