Notre-Dame de Paris : la reconstruction a été entièrement financée grâce aux dons
© Lafargue Raphael/ABACA
La facture du chantier de reconstruction de la cathédrale s'est élevée à près de 700 millions d'euros au total, relate BFMTV, jeudi 5 décembre. Les 340 000 donateurs issus de 150 pays ont intégralement financé sa reconstruction après l'incendie du 15 avril 2019.
Un élan de générosité qui bat des records. Comme le rapporte BFMTV, jeudi 5 décembre, une mobilisation inédite a permis à Notre-Dame de Paris de renaître de ses cendres après le gigantesque incendie du 15 avril 2019 et l'ensemble de la reconstruction a été financée grâce aux dons. Au total, 340 000 donateurs issus de 150 pays différents ont donné à hauteur de 846 millions d'euros alors que la facture des travaux s'élève à environ 700 millions d'euros. Les 146 millions d'euros restants permettront "réaffectés à des restaurations urgentes des extérieurs" de l'édifice religieux côté est, a indiqué Philippe Jost, le successeur de Jean-Louis Georgelin à la tête du chantier de restauration de la cathédrale.
Alors que la réouverture de Notre-Dame approche, samedi 7 décembre, une messe va être donnée dès le mercredi 11 décembre en l'honneur de tous les donateurs et mécènes. Sur les 846 millions d'euros récoltés, "l’immense majorité" représente des "dons de particuliers allant jusqu’à 1 000 euros", a souligné le défenseur du patrimoine Stéphane Bern, dans des propos relayés par nos confrères. "On a beaucoup parlé des grands donateurs qui ont été très généreux mais il y a eu 300 000 petits donateurs", insiste-t-il.
Un grand nombre de dons provenant des États-Unis
Derrière les Français, les Américains sont ceux qui ont le plus participé à la restauration de Notre-Dame de Paris, à hauteur d'environ 62 millions d'euros. "S'il y a une seule cathédrale gothique que les millions de visiteurs (américains) aient vue à Paris et en France, c'est probablement Notre-Dame, et l'incendie du 15 avril 2019 a sans aucun doute avivé cette mémoire et renforcé leur lien à la cathédrale", a mis en avant Michael Davis, professeur spécialiste de l'art gothique français.
publié le 5 décembre à 06h47, Quentin Marchal, 6Medias
