Inégalités hommes-femmes : les confidences de Gabriel Attal sur sa famille
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Le Premier ministre Gabriel Attal, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, vendredi 8 mars, a évoqué les obstacles sexistes rencontrés par ses sœurs durant leur carrière professionnelle. Il a voulu ainsi illustrer les inégalités qui persistent entre les femmes et les hommes.
Lors d’une conférence de presse à Matignon pour la journée internationale des droits des femmes, vendredi 8 mars, Gabriel Attal a souhaité aborder les inégalités de genre sous un angle plus personnel. Il a ainsi évoqué les obstacles sexistes rencontrés par ses sœurs durant leur carrière professionnelle, rapporte BFMTV. Avec ces exemples personnels, il a voulu illustrer à quel point les difficultés restent très fréquentes pour les femmes dans leur vie professionnelle.
Il a d’abord parlé de sa sœur la plus âgée qui "a été licenciée pour pseudo faute grave juste avant son congé mat' (maternité)". Il a ensuite évoqué sa deuxième sœur qui, "pendant longtemps, ne comprenait pas pourquoi elle était payée 20 ou 30% de moins que des collègues qui avaient le même âge, le même diplôme et la même ancienneté dans l'entreprise qu'elle". Le Premier ministre a enfin mentionné sa troisième sœur, actuellement enceinte. "Elle est en profession libérale, indépendante. Donc, évidemment, sur les congés maternité, on sait que ça reste très compliqué", a-t-il expliqué. Pour Gabriel Attal, il est temps que la France avance sur ce sujet.
"Les mentalités évoluent avec le temps"
"Ce ne sont que quelques exemples de mes sœurs, mais ils me permettent aussi de mesurer combien demeurent, encore aujourd'hui, 1001 inégalités du quotidien qui persistent notamment au travail", a développé le Premier ministre. "Des clichés, des remarques, des CV écartés par la crainte de congés maternité, ce sont autant d'obstacles à l'égalité, de freins au progrès, de poids sur les carrières et d'encouragements à l'auto-censure", a-t-il insisté.
Après avoir rendu un hommage à sa mère en indiquant qu’elle "s’est battue" pour ses enfants, le locataire de Matignon a déclaré vouloir faire changer les mentalités. "Le chemin pour l'égalité est semé d'embûches. Les lois changent les vies, les mentalités évoluent avec le temps, mais les inégalités ne s'estompent que doucement", a-t-il confié.
publié le 8 mars à 19h37, Lilian Moy, 6Medias