France

"Il n'y a pas de trace d'eau" : Michel-Édouard Leclerc balaye les accusations contre ses stations-service

Les pannes de voitures se multiplient en Gironde pour les automobilistes ayant fait leur plein d'essence dans les stations Leclerc. Si certains avancent la présence d'eau dans le carburant, Michel-Édouard Leclerc a tenu à balayer ces accusations lors de son passage sur le plateau de franceinfo, jeudi 18 avril.

Y a-t-il de l'eau dans les cuves d'essence des stations Leclerc ? C'est en tout cas qu'avancent plusieurs automobilistes girondins après avoir fait leur plein de carburant dans l'une des stations Leclerc. Les trois principales communes concernées sont : Sainte-Eulalie, Ambarès-et-Lagrave et Talence. Comme le rapporte France Bleu, mardi 16 avril, plusieurs conducteurs partagent leur mésaventure sur différents groupes Facebook après avoir eu la surprise de voir s'allumer le voyant "panne moteur", et leur voiture caler après s'être servis à la pompe. En cause : la présence d'eau dans les réservoirs, semble-t-il.

Invité sur le plateau de franceinfo jeudi 18 avril, Michel-Édouard Leclerc a démenti toutes les rumeurs quant à la présence d'eau dans les cuves de ses stations. "Il n'y a pas de trace d'eau", a-t-il assuré. Et de préciser : "Il y a encore des investigations à faire, mais les sondes ne montrent pas de traces d'eau." À Talence, les investigations, elles, sont toujours en cours.

Vers une indemnisation de certains clients

Si Michel-Édouard Leclerc a affirmé avoir reçu près de 25 signalements sur la seule journée du mercredi 17 avril pour la station de Sainte-Eulalie, l'homme d'affaires a tenu à indiquer qu'en cas de problème, un remboursement sera opéré par l'entreprise. "Mais il faut que ces problèmes soient documentés", a-t-il précisé, arguant que "chaque centre Leclerc est tenu à un cahier des charges". "Il peut y avoir ici ou là un problème de surhumidité sur une cuve, un problème humain de mauvais versement", a-t-il toutefois concédé au micro de franceinfo.

Quant aux accusations selon lesquelles le carburant des stations Leclerc serait coupé avec de l'eau, le chef d'entreprise a tenu à les balayer d'un revers de la main. "Les stations-service concurrentes ont tendance à dire que si c'est moins cher chez Leclerc, c'est que ce n'est pas le même carburant (…) Ça fait quarante ans que j'entends ça", a-t-il ironisé. Michel-Édouard Leclerc a enfin évoqué une possible intervention de "trolls" pour discréditer l'entreprise. "On s'est tous posé la question", a-t-il conclu.

publié le 18 avril à 17h29, Kévin Comby, 6Medias

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