Législatives anticipées : Michel-Édouard Leclerc craint pour "l'influence" et "la crédibilité" de la France
© Joly Victor/ABACA
Jeudi 13 juin, Michel-Édouard Leclerc a confié qu'il craint pour "l'influence" et "la crédibilité" de la France au niveau européen après la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée dimanche 9 juin.
Michel-Édouard Leclerc a peur pour la France avec les élections législatives anticipées. Dans un entretien rapporté par Le Parisien jeudi 13 juin, il se dit inquiet pour "l'influence" et "la crédibilité" du pays aux yeux de l'Europe, après la dissolution de l'Assemblée nationale, annoncée dimanche 9 juin.
"Dans la sphère européenne, on perd notre part d’audience, notre crédibilité. C’est une sorte de barrière levée à Poutine," a ajouté le célèbre chef d'entreprise. Il a également exprimé ce qui lui fait peur : "c'est qu'on est en train d'entrer dans une ère de turbulences pour l'Europe, entre l'arrivée éventuelle de Trump et la fragilisation sur le front Est." Il se dit "stupéfié" par "l'absence de fond" des responsables politiques alors qu'on vit "une période qui n'est pas glorieuse". Michel-Édouard a aussi fustigé "les déconnexions des parlementaires" par rapport aux "demandes populaires".
Il prédit une Assemblée nationale divisée "en trois tiers"
À l’issue des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, Michel-Édouard Leclerc prédit que l’Assemblée nationale sera divisée en "trois tiers" égaux. Peu optimiste, il annonce que "si on a un ou deux ans de non-gouvernabilité ou de mauvaise gouvernabilité", cela signifie que "l’Ukraine va se retrouver un peu plus seule", "Poutine va avoir des ailes" et "l’Europe va être fragilisée".
publié le 14 juin à 11h41, Capucine Trollion, 6Medias