Grève SNCF : rémunérations, conditions de travail… Focus sur les revendications des contrôleurs
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Le week-end des 17 et 18 février sera marqué par la grève des contrôleurs de la SNCF, qui débute jeudi 15 février. Un train sur deux sera en circulation, en pleine période de vacances d'hiver.
Du jeudi 15 au lundi 19 février, les contrôleurs de la SNCF et chefs de bord seront en grève, perturbant directement les trajets des vacanciers alors que commencent les congés d'hiver. Selon les informations de RMC, 70 à 90 % des contrôleurs devraient participer au mouvement. Qu'il s’agisse des rames InOui, Intercités ou Ouigo, un train sur deux sera en circulation vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 février.
Quelles sont les revendications à l'origine du mouvement ? D'abord, la hausse de la rémunération des contrôleurs. Selon BFMTV, qui a pu consulter un courrier interne, la SNCF n'a pas touché à la prime spécifique de travail des contrôleurs. Une hausse de 600 à 720 euros brut par an avait pourtant été promise dans le cadre de l'accord conclu en décembre 2022 pour mettre fin au précédent mouvement de grève. À la place, une prime de 400 euros doit être versée en mars, puis 1 200 euros d'intéressement en mai. "Les évolutions sur les indemnités de résidence vont permettre à plus de 80 % des ASCT de gagner 50 euros par mois en plus", indique le courrier. Le syndicat Sud Rail réclame une augmentation de 500 euros de la prime de travail.
Des horaires irréguliers et un manque de personnel
Au micro de RMC, Daniel Ferté, contrôleur et secrétaire adjoint de FO Cheminots, a décrit des conditions de travail dégradées : "Ce sont des horaires irréguliers qui changent chaque jour. Des extrêmes matinées, des extrêmes soirées, on ne dort pas chez nous. On travaille les week-ends, les dimanches, les jours de fête…" Les contrôleurs réclament ainsi une campagne de recrutement pour intégrer deux contrôleurs par train. Selon la SNCF, 83 % des trains présentent déjà cette situation en 2023, et les 100 % devraient être atteints en 2025.
publié le 14 février à 18h30, Floréane Marinier, 6Medias
