SNCF, éboueurs... Plusieurs préavis de grève déposés, des perturbations en vue
© ABACA (Photo d'illustration)
Alors que le syndicat Sud Rail Île-de-France a lancé un appel à la grève pour le 21 mai, les éboueurs menacent de débrayer plusieurs jours durant le mois et sur une période qui s’étend du 1er juillet au 8 septembre.
À Paris, le mois de mai s’annonce semé d’embûches. Jeudi 2 mai, le syndicat Sud Rail Île-de-France a lancé un appel à la grève en vue du mardi 21 mai, rapporte RMC. Il ne concernerait donc uniquement le réseau SNCF de la région, et dans le détail, tous les services de RER, de Transilien et le Tram 4, qui traverse la Seine-Saint-Denis et dessert ses principales communes.
Dans son communiqué, Sud Rail pointe du doigt l’augmentation du budget des Jeux olympiques de "3,8 à 10 milliards d’euros", alors que, selon lui, "les cheminots sont laissés pour compte", tandis que la charge de travail sera alourdie pendant la période des Jeux. Le syndicat réclame "une revalorisation générale des salaires de 400 euros par mois", "une prime spécifique JOP pour tous les agents SNCF", ainsi que "100 euros net par jour, repos compris, pendant les JO et JOP".
Les éboueurs à l'arrêt ?
De son côté, la CGT FTDNEEA (filière traitement des déchets, nettoiement eau, égouts, assainissement) a également déposé un préavis de grève, le 30 avril, en vue des 14, 15, 16, 22, 23, 24 mai et sur la période du 1er juillet au 8 septembre. Le syndicat revendique notamment une augmentation de l’IFSE (l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) de 400 euros par mois pour tous les personnels, "l’octroi d’une prime exceptionnelle de 1 900 euros pour les JOP", ou encore différentes primes et gains supplémentaires pour les éboueurs, les égoutiers, les fossoyeurs et autres personnels rattachés à la filière.
Au printemps 2023, un important mouvement de grève des éboueurs parisiens, contre la réforme des retraites, avait transformé, plusieurs semaines durant, la capitale en déchetterie à ciel ouvert. Une mobilisation qui, selon 20 Minutes, avait couté 21 millions d’euros à la Ville de Paris.
publié le 2 mai à 11h20, Théo Rampazzo, 6Medias