France

Carburants : une association réclame le plafonnement des prix et interpelle le gouvernement

L’association 40 millions d’automobilistes a lancé une pétition pour demander un plafonnement des prix des carburants à moins d’1,50 euro le litre. L’association interpelle également le gouvernement pour qu’il agisse "de toute urgence pour réformer la fiscalité sur les carburants ".

Contre la hausse des prix des carburants, l’association 40 millions d’automobilistes se mobilise. Elle a lancé une pétition pour réclamer le plafonnement des prix de l’essence à moins d’1,50 euro le litre. La pétition a été partagée sur le compte X (ex-Twitter) de l’association, mercredi 10 avril. Moins d’1,50 euro "seul tarif limite acceptable", indique l’association dans le texte de la pétition.

Plus encore, 40 millions d’automobilistes interpelle le gouvernement et lui demande d’agir "de toute urgence pour réformer la fiscalité sur les carburants " afin de limiter les prix des carburants et "préserver la mobilité et le pouvoir d’achat des ménages français". Pour l’association, l’augmentation des prix représenterait "un surcoût de plus de 200 euros par an pour chaque automobiliste".

Une hausse causée par la guerre en Ukraine et la "driving season" aux Etats-Unis

A cause de la guerre en Ukraine, entre autres, le prix de l’essence a bondi en France : "en 1 an, le litre de SP95 a ainsi gagné 32 centimes d’euros et celui du gazole a augmenté de 21 centimes d’euros", dénonce l’association. Olivier Gantois, le président de l’Ufip (Union Française des Industries pétrolières), pointe aussi du doigt le phénomène de "driving season" aux Etats-Unis à l’approche du mois de mai." Les Américains prennent plus la voiture pour leurs loisirs, et donc la hausse de demande de carburants est assez significative à ce moment-là. Actuellement, on en voit les prémices", analyse le spécialiste dans Actu.fr. Il suppose "qu’il ne serait pas étonnant que l’on constate une stabilité des prix, et il n’y a pas de raison pour que les prix montent encore par rapport à aujourd’hui".

publié le 11 avril à 11h12, Capucine Trollion, 6Medias

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