Bourgogne : par erreur, l'institut de cancérologie a traité le sein droit d'une patiente malade d’un cancer au sein gauche
© ABACA - L'institut de cancérologie a traité le sein droit d'une patiente malade d’un cancer au sein gauche. (Image d'illustration)
L’autorité de sûreté nucléaire a dû rédiger un rapport après qu'une patiente malade d’un cancer du sein gauche a reçu 20 séances de radiothérapie sur le sein droit par erreur. D’après l'institut de cancérologie de Bourgogne, la femme ne devrait pas avoir de “séquelles”.
Une erreur a faussé tout le traitement de cette patiente. Après avoir été opérée pour retirer la tumeur qui s’était logée dans son sein gauche à l'institut de cancérologie de Bourgogne, situé à Dijon, une femme a suivi, comme le protocole l’indique, des séances de radiothérapie pour détruire les cellules cancéreuses restantes. Son autre sein devait lui faire l’objet d’un diagnostic.
Mais lors de la première consultation qui a eu lieu le 24 janvier, le médecin chargé de recommander le traitement a inscrit l’inverse sur la prescription. Une boulette lourde de conséquence, car la patiente a donc subi tout le traitement sur le mauvais sein jusqu’à ce que l’erreur soit finalement détectée un mois plus tard, lors de la consultation de suivi post-traitement.
"On considère qu'il n'y aura pas de séquelles"
L’affaire révélée par France 3 Bourgogne ce mercredi 24 avril avait été documentée le 10 avril par l’Autorité de sûreté nucléaire. L’institution a classé l’incident en niveau 2, le qualifiant d’"événement occasionnant ou susceptible d’occasionner une altération modérée d’un organe ou fonction".
L'institut de cancérologie se veut néanmoins rassurant. "On considère qu'il n'y aura pas de séquelles", a expliqué le docteur Edouard Lagneau, oncologue-radiothérapeute, interrogé par la chaîne. "Les recommandations nationales sont de commencer les radiothérapies dans les trois mois post-opératoires. On a pris du retard, mais on reste dans le délai", a-t-il indiqué.
La patiente a d’ores et déjà entamé un nouveau traitement depuis le 2 avril.
publié le 24 avril à 12h28, Sophie Eygue, 6Medias