AVC de Pierre Palmade : quelle conséquence sur la décision de la cour d'appel ?
© ABACA/Wyters Alban
Au lendemain de l'AVC dont a été victime le comédien, des questions émergent sur l'incidence potentielle que cet accident pourrait avoir sur le déroulement de l'enquête dans laquelle il est mis en examen, explique BFMTV.
Nouveau rebondissement en vue dans ce que l'on dénomme désormais "l'affaire Palmade" ? Alors que l'acteur devrait être fixé par la Cour d'appel de Paris concernant son éventuel placement en détention provisoire à la suite de sa mise en examen pour "homicide et blessures involontaires", l'humoriste de 54 ans a été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) à l’hôpital Paul-Brousse (Villejuif) où il était assigné à résidence, samedi 25 février. Aussi, BFMTV s'est intéressé à ce que pourrait changer ce nouveau problème de santé dans l'enquête en cours.
Trois hypothèses envisagées
D'après nos confrères, "au moins" trois hypothèses seraient envisagées. D'abord, la justice pourrait décider de prolonger le séjour de Pierre Palmade à l'hôpital pour que les soins nécessaires continuent de lui être administrés. Selon une deuxième hypothèse, l'acteur pourrait être placé en détention provisoire malgré son AVC récent, si la cour d'appel de Paris décide de suivre les réquisitions du parquet. "[Les magistrats] peuvent très bien prendre la décision de remettre [Pierre Palmade] entre les mains de geôliers, mais différer la date à laquelle il sera placé en détention préventive", glisse l'avocat pénaliste Me Carbon de Seze en guise de troisième possibilité.
Mais, comme le rappelle l'avocat Hector Lajouanie au micro de BFM TV, une telle décision ne s'est "jamais vue". Il faudra également déterminer si l'état de Pierre Palmade est compatible avec une détention provisoire. Si selon Le Parisien et le JDD le pronostic vital de l'humoriste n'est pas engagé, l'AVC "n'est pas sans conséquences" sur son état de santé. "Je ne crois pas que la survenue d'un AVC aigu dans la phase d'un sevrage à la cocaïne avec un stress énorme puisse être compatible avec un transfert hors d'un service hospitalier", estime de son côté le professeur Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation et toxicologie à l'hôpital Lariboisière. Réponse(s) dans moins de vingt-quatre heures.
publié le 26 février à 16h38, Orange avec 6Medias