France

Airbags défectueux : le scandale grossit, désormais 8 millions de véhicules rappelés en Europe

© Plessis Thierry/ABACA - Une Citroën DS3 (photo d'illustration).

Le rappel de plusieurs centaines de milliers de voitures depuis 2020 avait déjà fait scandale. Stellantis envisage désormais d’élargir la mesure à d’autres modèles, comme le dévoile Le Parisien.

"Défectueux et potentiellement dangereux". Les airbags des C3 (Citroën) et des DS3 (DS Automobiles) sont visés par une large campagne de rappel, de la part de l’entreprise Stellantis, propriétaire des deux constructeurs automobiles. Jeudi 6 mai, Le Parisien révèle que les C4, DS4 et DS5, également produites entre 2009 et 2019, vont être concernées par cette série de rappels. Ces véhicules seraient aussi équipés d’airbags de l’équipementier Takata.

"Nous ne sommes pas dans une situation d’urgence telle qu’on la vit actuellement sur C3 et DS3, où nous demandons à leurs propriétaires d’arrêter tout de suite d’utiliser leur voiture parce qu’on considère que le risque est trop important", tente de rassurer le constructeur, qui n’a pas encore donné de calendrier de rappel précis. Les propriétaires situés en dessous de Lyon et Clermont-Ferrand sont particulièrement concernés et sont progressivement informés par Stellantis.

55.000 airbags changés… depuis 2020

Près de 250.000 véhicules ont déjà été rappelés en France, mais plusieurs centaines de milliers d’autres doivent subir le même sort dans les mois à venir. Une campagne de rappel sur le long terme, qui inquiète les propriétaires de voitures, parfois sommés de ne plus rouler.

"Ça prend en moyenne entre six mois et un an", explique Stéphane Coquant, vice-président en charge des rappels et de la gestion des crises chez Stellantis. Il avait fallu attendre treize mois en Outre-Mer, entre la décision de lancer les rappels (en août 2019) et le moment où cela a été effectif (en septembre 2020). Désormais, sur les 600.000 voitures concernées en Europe, Stellantis assure avoir réalisé 55.000 changements d’airbags.

publié le 6 juin à 09h00, Laureline Chatriot, 6Medias

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