Gendarme tué à Mougins : le chauffard mis en examen et placé en détention provisoire
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Lundi 26 août, un gendarme a été violemment percuté par un automobiliste à la suite d’un refus d’obtempérer. Interpellé le lendemain de l’incident, le chauffard a affirmé “n’avoir pas vu le gendarme sur la chaussée”.
Un gendarme est décédé lundi 26 août après avoir été violemment percuté par un automobiliste après un refus d’obtempérer à proximité de Mougins (Alpes-Maritimes). Le conducteur, qui avait pris la fuite, a finalement été interpellé le lendemain de l’incident. Placé en garde à vue, il a assuré aux forces de l’ordre avoir “involontairement” renversé le militaire et avoir été “pris de panique”, ce qui l’a poussé à prendre la fuite, selon les informations de BFMTV. Le conducteur mis en cause a été testé positif à l'alcool.
Le chauffard a également affirmé “n’avoir pas vu le gendarme sur la chaussée”, a indiqué le procureur de la République de Grasse. La garde à vue du suspect a été levée ce mercredi 28 août afin qu’il soit déféré au parquet en vue de l’ouverture d’une information judiciaire. L'homme a été mis en examen dans la soirée et placé en détention provisoire, a indiqué le parquet aux équipes de BFMTV.
“La France a tué mon mari”
Les faits qui lui sont reprochés sont : “Meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique”, “infraction passible de la réclusion criminelle à perpétuité”, et “refus d’obtempérer”. L’examen psychiatrique du suspect a conclu à “son entière responsabilité pénale”.
Plusieurs cérémonies d’hommage ont été organisées ce mercredi à travers les Alpes-Maritimes pour rendre hommage au militaire. Lors d’une prise de parole, sa femme a soutenu que “la France a tué mari par son laxisme, par son insuffisance et son excès de tolérance”.
publié le 28 août à 16h27, Lila Bruandet, 6Medias
