Faits divers

Alsace : exclu pour des attouchements envers les étudiantes en 2021, un sexagénaire fait son retour sur le campus de Strasbourg

© ANDBZ/ABACA - Salle de travail de la bibliotheque nationale et universitaire (BNU)

Un homme d’une soixantaine d’années s’est introduit, mercredi 20 mars, dans une conférence de l’université de Strasbourg, dont il avait été exclu en 2021 pour du harcèlement sexuel et des agressions, rapporte BFMTV.

Une situation malaisante, qui dure depuis plusieurs années. Sur le campus de l’université de Strasbourg, en Alsace, des étudiantes ont eu la surprise de voir revenir, mercredi 20 mars, un homme exclu de l’établissement pour son comportement. Selon BFMTV Alsace, l’ex-étudiant est un sexagénaire, accusé d’agressions sexuelles et de harcèlement auprès des étudiantes. Il avait été renvoyé en 2021 pour ces faits, expliquait à l'époque Rue89 Strasbourg.

Une jeune femme présente sur les lieux rapporte à nos confrères avoir aperçu ce même individu, bien connu des élèves, à une conférence qui s’est tenue le 20 mars. "C'est comme s'il cherchait une place, ou qu'il faisait du repérage", explique-t-elle dans un récit glaçant, publié le 2 avril par BFMTV. L’étudiante affirme également avoir échangé un regard avec cet homme, qui ne l’a pas rassurée : "À sa manière de me regarder, j'ai vraiment l'impression qu'il est en train de chercher sa prochaine proie", s’est-elle souvenue.

"Ça fait depuis 2014 que ça dure !"

Comme à son habitude, selon celles qui ont eu affaire à lui, l’agresseur présumé leur a proposé des cours de langue particuliers. Un procédé qu'il adoptait déjà lorsqu’il était inscrit pour se rapprocher des étudiantes étrangères. Le sexagénaire est aussi réputé pour s’inviter à des séances de sport, où, d’après les témoignages, il multipliait les attouchements.

Identifié, l’homme a alors été prié de quitter la conférence. "Ça fait depuis 2014 que ça dure !", a déploré l’étudiante. La direction de l’université s’est quant à elle exprimée dans les colonnes d’Actu Strasbourg, assurant envisager "un arrêté d’interdiction de campus", qui permettrait de déposer une plainte en cas de retour de l’intrus. La commission de discipline l’avait exclu définitivement de tout établissement d’enseignement supérieur.

publié le 2 avril à 10h15, Joanna Wadel, 6Medias

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