Maltraitance animale : ce célèbre animateur participe à une action coup de poing de L214
© Capture d'écran BFMTV - L'animateur Nagui participe à une action organisée par L214 contre la maltraitance animale, à Paris, ce jeudi 15 février 2024.
L’association de lutte contre la maltraitance animale a organisé, jeudi 15 février, à Paris, une action pour dénoncer "l’élevage intensif des poulets" par le géant de l'agroalimentaire LDC, qui possède Le Gaulois. Parmi les participants, figurait le présentateur et producteur Nagui, a rapporté BFMTV.
Une action saisissante pour mettre en lumière les effets délétères de "l’élevage intensif" sur les poulets. Ce jeudi 15 février, cinquante activistes de l’association de lutte contre la maltraitance animale, L214, ont exposé 44 cadavres de ces animaux exploités par l’entreprise agroalimentaire, LDC, qui commercialise notamment Le Gaulois. Le présentateur et producteur de France 2 et France Inter, Nagui, a participé à cette manifestation qui s’est déroulée sur l’esplanade du Trocadéro, à Paris, a rapporté BFMTV.
Durant une heure, les activistes ont présenté les 44 poulets morts prématurément correspondant aux 44 jours nécessaires à l’entreprise pour les élever de manière intensive. Selon L214, le poids des animaux est multiplié par 60 en raison de la "sélection génétique". "La génétique a été mise au service de la course économique", a abondé l’association qui s’est distinguée, ces dernières années, par des mobilisations frappantes.
Appel à "la prise de conscience"
Depuis plusieurs années, l’ONG dispose du soutien de plusieurs personnalités, dont Nagui, l’un de ses "parrains". Son engagement s’enracine dans une prise de conscience "dont on a besoin pour ne pas être l’objet et l’outil de cette surconsommation", a-t-il expliqué à BFMTV. L’animateur a ainsi affirmé que les individus étaient "libres de manger ce (qu’ils veulent)", tout en soulevant la question de "la pleine conscience" de leurs pratiques alimentaires.
La marque Le Gaulois a démenti les accusations de L214 sur "l’élevage intensif". En août, le géant de l’agroalimentaire avait estimé, dans Le Parisien, que l’association présentait une "caricature outrancière" de LDC "bien loin de la réalité".
publié le 15 février à 17h00, Antoine Grotteria, 6Medias