Environnement

Avec 40 degrés, les records de chaleur font aussi suffoquer la Sibérie

La Sibérie est en proie à des températures caniculaires depuis le début du mois de juin. Ces chaleurs sont la conséquence directe du réchauffement climatique, selon les experts.

Avant, il faisait froid en Sibérie. Depuis le début du mois de juin, cette immense région de Russie connue pour ses températures polaires connaît « la pire vague de chaleur de son histoire ». Jusqu’à 40 degrés ont été enregistrés. Comme le révélait Libération, le 11 juin dernier, le climatologue Maximiliano Herrera suit de près les évolutions climatiques dans le monde. Le 8 juin dernier, il a recensé un pic à 38 degrés à Zdvinsk, 39,6 degrés à Baevo et même 40,1 degrés à Kjluci.

Interrogé sur CNN, l’expert a alerté sur la situation. Depuis que les stations météorologiques existent dans la région, soit depuis 50 à 70 ans, les températures n’ont jamais avoisinées de tels pics. « Les records continuent de tomber aujourd’hui avec à nouveau des températures avoisinant les 40 degrés », a-t-il prévenu.

Le réchauffement climatique en cause

Ce n’est pas la première fois que de fortes chaleurs s’abattent sur une zone réputée glaciale. En juin 2020, la commune de Verkhoïansk, près du cercle arctique, avait atteint les 38 degrés. Selon l’étude menée par les scientifiques du World Weather Attribution, avec la participation de Météo-France, la vague de chaleur de cette année est directement imputable au réchauffement climatique.

Et la directrice adjointe du service Copernicus, le programme de l’UE qui collecte et analyse les données sur l’état de la Terre, d’ajouter auprès de CNN : « Ces vagues de chaleur ont des implications majeures pour les personnes et la nature et continueront à se produire plus fréquemment si nous ne réduisons pas rapidement les émissions de gaz à effet de serre ».

publié le 13 juin à 16h42, Orange avec 6Medias

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