Cinéma : Marisa Paredes, connue pour ses rôles dans les films de Pedro Almodóvar, est morte
© Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA
L'actrice espagnole Marisa Paredes, muse de Pedro Almodóvar pendant de nombreuses années, est décédée à l’âge de 78 ans, a annoncé l’Académie espagnole du cinéma dans un communiqué repéré par Libération, mardi 17 décembre.
Elle laissera une trace indélébile dans le cinéma espagnol. L’actrice Marisa Paredes, dont la carrière a été marquée par les six films qu’elle a tournés sous la direction de Pedro Almodóvar, est morte à l’âge de 78 ans, a annoncé mardi 17 décembre l’Académie espagnole du cinéma, dans un communiqué repéré par Libération. "Le cinéma espagnol perd une de ses actrices les plus emblématiques, Marisa Paredes, qui laisse derrière elle une longue carrière au cours de laquelle le public a pu la voir à plus de 75 reprises sur grand écran", a déclaré l’Académie du cinéma espagnol sur X.
Sur son compte Instagram, Pedro Almodóvar a publié trois photographies de Marisa Paredes pour rendre hommage à sa muse qu’il avait notamment dirigée dans Talons aiguilles, Tour sur ma mère et Parle avec elle. Le réalisateur espagnol et l'actrice auront collaboré dans six films au total. Leur dernière collaboration remonte à 2011 dans La piel que habito. Née en 1946 à Madrid, Marisa Paredes débute le théâtre à l'âge de 14 ans. Sa carrière au cinéma entre dans une nouvelle dimension en 1983, grâce à son rôle de Sœur Estiércol dans le film Dans les ténèbres de Pedro Almodóvar. Au fil de ses films et collaborations, l'actrice collectionne les rôles de femmes fortes et obstinées et ceux de personnages à la fois élégants et torturés.
Une carrière récompensée d'unn Goya d'honneur en 2018
Marisa Paredes a également connu une carrière à l'international et tourné avec des réalisateurs de différents pays. Parmi eux, on retrouve l’Israélien Amos Gitaï avec le film Golem, l’esprit de l’exil (1992), le Français Philippe Lioret avec Tombés du ciel (1994), le Chilien Raoul Ruiz avec Trois vies et une seule mort (1996) ou encore l’Italien Roberto Benigni avec La Vie est belle (1998). En 2018, Marisa Paredes a été récompensée par un Goya d'honneur en 2018, lors de l'équivalent espagnol de la cérémonie des Césars.
publié le 17 décembre à 09h40, Quentin Marchal, 6Medias