Budget 2025 : la période politique vous inquiète-t-elle ?
© Photo Abacca - Le Premier ministre Michel Barnier le 27 novembre 2024
Alors qu'une menace de censure pèse de plus en plus sur Michel Barnier en raison du budget 2025, le Premier ministre a averti, mardi 26 novembre, contre un risque de "tempête assez grave" en cas de chute de son gouvernement. Le PS a confirmé qu'il votera cette censure si 49.3 il y a et le RN semble proche de lui emboîter le pas. Cette période politique est-elle source d’inquiétude pour vous ?
Mardi 26 novembre, le Premier ministre a tenu, sur TF1, à avertir contre un risque de "tempête assez grave" en cas de chute de son gouvernement. "S’il n’y a pas de budget, c’est extrêmement grave", a-t-il alerté. Mercredi 27 novembre, selon les informations de RTL, Emmanuel Macron aurait, lui, appelé ses troupes à "tout faire pour éviter" une motion de censure.
Depuis plusieurs jours, le camp présidentiel lance ainsi des appels du pied insistants aux socialistes. Mais malgré un entretien "cordial" mercredi avec le sénateur socialiste Patrick Kanner et le patron des élus de la rose à l’Assemblée Boris Vallaud, le PS semble être ressorti peu convaincu de son face à face avec Michel Barnier. Et de déplorer qu'"aucune proposition concrète" n’ait été faite pour convaincre le parti de ne pas voter la censure. "Le bureau national du PS a en conséquence ce soir, confirmé à l’unanimité le vote d’une motion de censure" si le gouvernement a recours au 49.3 pour faire adopter son budget 2025, a ainsi déclaré sur X (anciennement Twitter) Olivier Faure, mercredi 27 novembre.
"L’intérêt national le commande"
Lundi 25 novembre, Marine Le Pen, également consultée par Michel Barnier, a, elle, déploré que le Premier ministre soit "apparu campé sur ses positions". Le RN semble proche d’emboîter le pas au Parti socialiste. Mercredi 27 novembre, le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy a ainsi affirmé que son groupe était prêt à voter la motion de censure contre le gouvernement.
Gérald Darmanin a, de son côté, pris la parole et mis en garde les parlementaires. Sur X, l’ancien ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron a appelé à "tout faire pour éviter la censure du gouvernement". Selon lui, "c’est l’intérêt national qui le commande". "Il vaut mieux un budget modifié que pas de budget du tout", a ajouté le député du Nord.
publié le 28 novembre à 07h00, Lola Dhers, 6Medias
