La question du jour :

Seriez-vous d’accord pour mettre en place une deuxième journée de solidarité ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Seriez-vous d’accord pour mettre en place une deuxième journée de solidarité ?

© Lafargue Raphael/ABACA. - Antoine Armand lors d'une séance de questions au gouvernement, mercredi 22 octobre. Le ministre de l'Économie a jugé l'idée de créer un deuxième jour de solidarité "très intéressante".

Créer une deuxième journée de solidarité en supprimant un jour férié pour financer la refonte des Ehpad. Voilà la préconisation émise par un rapport sénatorial sur le sujet, que le ministre de l'Économie jugeait "très intéressante" sur LCI le 27 octobre. Seriez-vous d’accord pour mettre en place une deuxième journée de solidarité ?

Deux jours plutôt qu'un. C'est la recommandation d'un rapport sénatorial sur le financement des Ehpad publié le 25 septembre qui propose de créer un deuxième jour de solidarité afin de financer la refonte des Ehpad. Invité de LCI dimanche 27 octobre, le ministre de l'Économie Antoine Armand a jugé la proposition "très intéressante". Mais il est possible que les Français, et a fortiori les actifs, trouvent l'idée beaucoup moins à leur goût.

"Une seconde journée de solidarité" pour financer les Ehpad, en proie à diverses polémiques durant les derniers mois, est bien envisagée, a confirmé au micro de LCI Antoine Armand. "C'est une proposition très intéressante qu'on instruit, qu'il faut regarder de près", a-t-il assuré sur la chaîne d'information. La question sera au coeur des débats sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2025 discuté cette semaine à l'Assemblée.

Une question au coeur des débats sur le PLFSS 2025

Comme le souligne BFMTV, Antoine Armand s'appuie sur un rapport sénatorial présenté à la fin du mois de septembre, qui précisait que la création d'une deuxième journée de solidarité "pourrait se traduire par la suppression d'un jour férié", ce qui "permettrait de générer 2,4 milliards d'euros de recettes supplémentaires".

Initiée en 2004 par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, la journée de solidarité envers les personnes âgées et handicapées est un jour supplémentaire de travail obligatoire dans l'année où les salariés travaillent sans être rémunérés. Selon info.gouv.fr, une cotisation patronale est mensuellement versée à la Sécurité sociale. Les règles dépendent des secteurs public et privé, mais le jour choisi par l'entreprise ou l'établissement peut être un jour férié, ou une RTT.

publié le 30 octobre à 07h00, Caroline Chambon, 6Medias.

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